La Caisse n'est pas chaude aux arguments protectionnistes

Publié le 27/02/2013 à 14:44, mis à jour le 27/02/2013 à 14:48

La Caisse n'est pas chaude aux arguments protectionnistes

Publié le 27/02/2013 à 14:44, mis à jour le 27/02/2013 à 14:48

Par Stéphane Rolland

Photo:LesAffaires.com

Dans les débats entourant l’acquisition de sociétés québécoises par des étrangers, la Caisse de dépôt et placement du Québec n’est pas chaude aux arguments protectionnistes. Elle favorise le « développement économique » avant la « protection », a dit son pdg Michael Sabia, lors de la publication des résultats 2012.

M. Sabia a dévoilé les grandes lignes de sa pensée sur ce débat économique en revenant sur la tentative avortée d’acquisition de Rona par le détaillant américain Lowe’s, l’été dernier. Raymond Bachand, ministre des Finances du précédent gouvernement, avait mentionné que le détaillant avait une trop grande importance dans l’économie du Québec pour permettre une telle transaction.

« Il y a une distinction importante à faire entre le développement économique et la protection, a répondu M. Sabia. Notre rôle n’est pas de protéger. Notre rôle est de construire une économie prospère et le meilleur moyen d’y parvenir est de développer des entreprises qui ont du succès et qui s’étendent à l’étranger. »

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Pour Rona, en particulier, la Caisse est restée à son chevet, mais elle ne l’a pas fait dans une logique de protection, mais bien dans une logique d’investisseur à long terme par opposition au « court-termisme » une « maladie » qui affecte le milieu de l’investissement. « Nous gardons confiance dans le potentiel à long terme de Rona, commente le pdg. Nous croyons que nous pouvons régler ses problèmes. »

M. Sabia a souligné sa confiance en Robert Chevrier, le nouveau président du conseil d’administration, qu’il juge « extrêmement efficace ».

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