Pfizer conserve son centre de R&D de Montréal

Publié le 09/11/2009 à 17:36

Pfizer conserve son centre de R&D de Montréal

Publié le 09/11/2009 à 17:36

Par Denis Lalonde

Pfizer ne procède pour le moment à aucune suppression d'emploi au Canada. Photo: Bloomberg

Le centre de recherche et développement de Pfizer à Montréal est épargné par la restructuration des activités de l’entreprise qui survient moins d’un mois après la clôture de l’acquisition de Wyeth pour un montant de 68 milliards de dollars américains.

Pfizer a annoncé ce matin qu’elle fermait six centres de recherche et développement, soit cinq aux États-Unis et un en Grande-Bretagne, et éliminait 15% de ses emplois de chercheurs et de techniciens à travers le monde.

«Après l’acquisition de Wyeth, Pfizer a décidé d’avoir des centres de recherches au É-U, au Canada, en Europe et en Chine. La société souhaite avoir différents centres de recherches et le Canada est du nombre en tant que membre du Corridor de la Côte Est», explique Rhonda O’Gallagher, porte-parole de Pfizer Canada, en entrevue.

Le siège social de Pfizer est à New York et la société compte trois centres de recherche et développements majeurs à Groton, au Connecticut, à Cambridge, dans le Massachusetts et à Pearl River dans l’État de New York. Ces deux derniers appartenaient autrefois à Wyeth.

Deux autres centres de R&D majeurs restent en opération à La Jolla en Californie et à Sandwich, en Grande-Bretagne.

Pfizer conserve donc pour le moment ses 2 300 emplois au Canada, dont 600 au siège social de Kirkland et 1 200 au centre de R&D et de production de l’ancienne Wyeth situé dans l’arrondissement Saint-Laurent. L’établissement d’Ottawa conserve aussi tous ses employés.

«L’annonce d’aujourd’hui touche uniquement nos activités de recherche. La réorganisation du côté de la fabrication devrait suivre dans quelques mois», précise Mme O’Gallagher.

Au moment de conclure l’acquisition de Wyeth le 16 octobre dernier, Pfizer a déclaré que l’acquisition allait générer des synergies de 4 milliards de dollars d’ici la fin de 2012.

Ce montant vient s’ajouter aux économies annuelles de 2 milliards de dollars (hors acquisition) que la société souhaiter réaliser d’ici la fin de 2011.

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