Si M. Aubert décide d’exprimer sa dissidence à nouveau, il ne pourrait probablement pas réussir sans l’appui du Fonds de solidarité FTQ, le premier actionnaire qui possède 23,7% de l’entreprise. C’est l’acteur le plus susceptible de faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre. Le fonds syndical avait appuyé la direction la dernière fois.
Au Fonds de solidarité, on dit suivre la situation, mais on ne souhaite pas commenter ce dossier qui porte sur une entreprise cotée en Bourse, « surtout qu’aucune proposition n’est présentée en ce moment», a répondu son porte-parole Patrick McQuilken.
En entrevue, M. Aubert a dit que les actionnaires comme le Fonds de solidarité FTQ devraient sûrement réfléchir au rendement de leur investissement puisque « rien n’a changé depuis 8 mois ».
Si le titre n’a pas donné un bon rendement pour M. Aubert depuis 2005, l’action s’est tout de même appréciée de 12% depuis la dernière assemblée des actionnaires.
Le titre perd 4,16% à 1,15$ vendredi suite à l’annonce du départ de M. Aubert.
Deux analystes recensés par Bloomberg suivent le titre, un émet une recommandation d’achat, l’autre suggère de conserver le titre.