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Les chantiers bourdonneront lundi comme à l'habitude au Québec, la grève ayant été évitée de justesse grâce à une entente conclue dans la nuit de jeudi à vendredi entre les travailleurs de la construction et leurs patrons.
L'entente, qui concerne les secteurs institutionnel-commercial, industriel et résidentiel, touche près de 146 000 travailleurs.
Dans les prochaines semaines, elle sera soumise au vote des membres des cinq associations syndicales constituant l'Alliance syndicale, qui représentaient les travailleurs de la construction. Les présidents des syndicats en recommanderont l'adoption.
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En plus d'écarter les menaces de grève, l'entente de principe met fin à tous les moyens de pression qui perturbaient les chantiers.
L'Alliance syndicale et la partie patronale, représentée par l'Association de la construction du Québec (ACQ) et l'Association provinciale des constructeurs d'habitations du Québec (APCHQ) se sont entendues après un blitz de négociations de plusieurs heures.
Par voie de communiqué, les deux parties ont qualifié l'entente de satisfaisante. Le porte-parole de l'Alliance syndicale, Donald Fortin, a estimé que les deux camps avaient fait des efforts, la partie patronale ayant amélioré les conditions de travail tandis que la partie syndicale donnait plus de flexibilité aux employeurs.
L'Alliance syndicale avait menacé de recourir à la grève générale illimitée dès le 30 août si aucune entente n'était conclue d'ici là.
Une grève des 146 000 travailleurs de la construction aurait paralysé des dizaines de chantiers partout au Québec, y compris les travaux routiers.
Les syndicats étaient sans contrat depuis le 30 avril 2010.
