Dette: Merkel croit à une solution prochaine

Publié le 12/10/2011 à 09:32, mis à jour le 12/10/2011 à 10:06

Dette: Merkel croit à une solution prochaine

Publié le 12/10/2011 à 09:32, mis à jour le 12/10/2011 à 10:06

Par La Presse Canadienne

La Chancelière allemande Angela Merkel s'est déclarée convaincue mercredi que les 17 pays de la zone euro auraient adopté le renforcement du fonds de soutien aux pays en difficulté pour le sommet du 23 octobre, malgré son rejet la veille par le Parlement slovaque, dernier du bloc à voter. Les marchés européens semblaient sur la même ligne optimiste.

De son côté, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, devait présenter dans l'après-midi un nouveau plan d'action destiner à calmer les marchés, en allégeant le poids de la dette sur la Grèce et en recapitalisant les banques fragilisées. Il risque de rencontrer toutefois des résistances parmi les 27 Etats membres de l'Union européenne, dont beaucoup renâclent à financer davantage le soutien aux pays en difficulté et institutions financières.

Selon des responsables, l'exécutif européen considère ces mesures comme la dernière chance d'enrayer la crise de la dette qui a déjà contraint la Grèce, le Portugal et l'Irlande à recourir à des emprunts de l'UE et du Fonds monétaire international (FMI) et menace de faire replonger l'économie mondiale dans la récession.

M. Barroso devrait notamment proposer des moyens d'exploiter au maximum les nouveaux pouvoirs du Fonds européen de stabilisation financière (FESF) afin d'aider les gouvernements affaiblis à renforcer leurs banques et d'empêcher l'Italie et l'Espagne de basculer à leur tour. La Commission espère que les dirigeants de l'UE accepteront ce plan lors de leur sommet du 23 octobre.

Mais le renforcement de la capacité et des pouvoirs du FESF dépend de son adoption par le Parlement slovaque, qui l'a rejeté mardi soir, faute notamment du soutien d'un des partis de la coalition au pouvoir.

Ce vote a entraîné la chute du gouvernement, qui avait engagé sa responsabilité, mais la coalition a immédiatement ouvert des négociations avec la principale formation d'opposition, les deux parties affichant leur détermination à aboutir à un accord et un nouveau vote, positif cette fois.

"Je suis tout à fait sûre que, d'ici au 23 octobre, nous aurons toutes les signatures de tous les Etats membres pour le FESF", a déclaré Angela Merkel mercredi, citée par l'agence de presse allemande DAPD.

 

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