Une entreprise taïwanaise s'intéresse au Québec

Publié le 04/07/2011 à 16:10, mis à jour le 04/07/2011 à 16:16

Une entreprise taïwanaise s'intéresse au Québec

Publié le 04/07/2011 à 16:10, mis à jour le 04/07/2011 à 16:16

Par La Presse Canadienne

L'entreprise taïwanaise Advanced Lithium Electrochemistry (ALEEES) promet d'ouvrir une usine de phosphate de fer lithié au Québec dans le cadre d'un accord annoncé lundi par Hydro-Québec et l'Université de Montréal, codétenteurs des brevets de ce matériau novateur utilisé dans la fabrication de batteries rechargeables.

De concert avec le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) de France, qui est également copropriétaire des brevets, les deux institutions québécoises ont convenu de vendre des sous-licences de production de phosphate de fer lithié à diverses entreprises "afin de favoriser la diffusion de cette technologie".

Jusqu'ici, c'est Süd-Chemie qui était le fournisseur licencié exclusif de phosphate de fer lithié. L'entreprise allemande est d'ailleurs en train de construire une usine à cette fin à Candiac, au sud de Montréal.

Les premiers contrats de sous-licence ont été conclus avec les entreprises japonaises Sumitomo Osaka Cement et Mitsui Engineering & Shipbuilding ainsi qu'avec les sociétés taïwanaises Tatung Fine Chemicals et ALEEES.

Dans un communiqué publié discrètement lundi, on précise que la nouvelle filiale de Süd-Chemie chargée de commercialiser le phosphate de fer lithié, LiFePO4+C Licensing, concèdera d'autres sous-licences "à un nombre limité de sociétés".

En plus de Süd-Chemie et des nouveaux sous-licenciés, la multinationale japonaise Sony possède une licence de fabrication de phosphate de fer lithié pour sa propre production de batteries.

À la une

Le bébé de ChatGPT et Shopify est Québécois

Ursa Marketing a lancé un agent conversationnel basé sur l’IA qui permet aux entreprises de comprendre leurs clients.

Ottawa devrait se préparer aux impacts de l'IA sur la main-d'oeuvre

Un comité des Communes évalue si les lois et les règlements actuels peuvent protéger les droits des travailleurs.

L'Intelligence artificielle: les deux côtés de la médaille

OPINION. Il est essentiel pour tout dirigeant de bien comprendre les risques avant de se lancer dans l’IA.