Plus de sorties de fonds dans les comptes bancaires de la Banque Laurentienne

Publié le 17/11/2023 à 11:31

Plus de sorties de fonds dans les comptes bancaires de la Banque Laurentienne

Publié le 17/11/2023 à 11:31

Par La Presse Canadienne

La taille des dépôts bancaires à la Laurentienne a reculé de 3,3% en août et septembre pour s’établir à 8,7 milliards $, selon des données du Bureau du surintendant des institutions financières. (Photo: La Presse Canadienne)

Après une tentative manquée de se mettre en vente et une panne informatique qui s’est étirée sur plusieurs jours, la Banque Laurentienne est la banque canadienne qui a vu ses dépôts bancaires fondre le plus rapidement en août et septembre. 

La taille des dépôts bancaires à la Laurentienne a reculé de 3,3% en août et septembre pour s’établir à 8,7 milliards $, selon des données du Bureau du surintendant des institutions financières.

C’est la plus importante baisse relative d’un échantillon qui comprend les six grandes banques canadiennes et les deux plus importantes banques régionales (la Canadian Western Bank et la Banque Laurentienne).

La Laurentienne assure que ses assises financières sont solides. «La Banque Laurentienne est dans une position solide en termes de capital et de liquidités, a répondu son porte−parole, Merick Séguin, dans une déclaration envoyée par courriel. Ses sources de financement et sa base de dépôts sont stables et diversifiées.»

L’institution financière est dans une période de silence et doit publier ses prochains résultats financiers le 7 décembre.

En moyenne, la taille des sommes déposées dans les comptes d’épargne bancaires canadiens a reculé de 1,5% durant les mois d’août et septembre. La Canadian Western Bank, la Banque Laurentienne et la Banque Nationale affichent une baisse. Les dépôts sont stables à la Banque de Montréal, tandis que les quatre autres institutions financières affichent une modeste progression.

Un exode des dépôts est le «plus grand risque» sur le chemin de la Banque Laurentienne, qui affronte de nombreux vents de face, juge l’analyste de Financière Banque Nationale, Gabriel Dechaine, qui émet une recommandation de «sousperformance».

L’analyste juge que la panne informatique qui a paralysé la banque pendant plusieurs jours à la fin septembre et a conduit au départ de sa cheffe de la direction, Rania Llewellyn, n’est pas en cause dans le mouvement observé en août et septembre. «C’est difficile de conclure que le déclin est attribuable à la panne informatique qui a frappé la banque à la fin septembre alors que la Canadian Western Bank a connu un recul d’une ampleur comparable», note M. Dechaine.

Stéphane Rolland, La Presse Canadienne

 

 

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