Le Conseil recommande aussi d’augmenter l’embauche des femmes dans les métiers de la construction, notamment en imposant aux entrepreneurs qui souhaitent obtenir des contrats publics un seuil minimum de 3% de femmes sur les chantiers, d’ici trois ans.
Sur ce, le président d’Hydro-Québec s’est montré plus évasif, soutenant que la présence des femmes sur les chantiers était aussi fonction des disponibilités de chacune, de leurs compétences reconnues et des bassins de mains-d’œuvre, un système que contrôle la Commission de la construction du Québec (CCQ).
«Ce serait trop facile de balayer ainsi la question, répond Mme Miville-Dechêne. Si on leur fait une place et on les cherche, on les trouvera les femmes pour occuper ces métiers.»
La présidente du Conseil suggère que le gouvernement du Québec adopte une loi à ce propos, comme il l’a fait plus tôt pour accroître la présence des femmes sur les conseils d’administration des organismes publics.