De futurs navires adaptés au marché québécois


Édition du 21 Septembre 2022

De futurs navires adaptés au marché québécois


Édition du 21 Septembre 2022

Par François Normand

Québec veut accroître le transport maritime courte distance de marchandises et de vrac, a expliqué Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal. (Photo: courtoisie)

 

Le gouvernement du Québec appuiera financièrement la construction ou la modification de navires afin que l’offre de transport par bateau soit mieux adaptée aux besoins des entreprises.
Au total, Québec a débloqué 200 millions de dollars (M$) afin d’accroître le transport maritime courte distance (TCDM) de marchandises et de vrac, explique à « Les Affaires » Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transport et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal.
« Nous avons accordé une enveloppe de 100 M$ servant notamment au développement du TMCD. Puis, en octobre dernier, nous avons annoncé une enveloppe de 100 M$ qui sera administrée par l’entremise du Programme d’investissement en infrastructures maritimes (PIIM). Ce programme vise, entre autres, à accélérer la modernisation des infrastructures maritimes et à accroître le TMCD », explique-t-elle.
Comme le transport par camion émet beaucoup plus d’émissions de gaz à effet de serre (GES) que le transport maritime, le gouvernement veut réduire les déplacements de marchandises par camion au profit de navires reliant par exemple Montréal à Sept-Îles, sur la Côte-Nord.
Contrairement à l’Europe rhénane (desservie par le Rhin, la Meuse et l’Escault), l’économie québécoise n’a ni la population ni les volumes de transport pour soutenir du TMCD à grande échelle, même si ce dernier représente déjà le tiers des mouvements de navires marchands au Québec.
Dans ce contexte, il faut non seulement des infrastructures portuaires modernes, mais aussi des navires plus petits afin de favoriser la croissance TMCD. Des navires plus petits réduiraient les coûts de transport, en plus d’accroître la fréquence de ce service maritime.
« Actuellement, les coûts plus avantageux du routier créent une résistance au développement du TMCD. Notre rôle est de mettre en place les conditions gagnantes pour que l’industrie se développe en ce sens, car nous croyons profondément aux avantages environnementaux, économiques et sociaux du TMCD », affirme la ministre.

 

Le gouvernement sortant du Québec appuiera financièrement la construction ou la modification de navires afin que l’offre de transport par bateau soit mieux adaptée aux besoins des entreprises.

Au total, Québec a débloqué 200 millions de dollars (M$) afin d’accroître le transport maritime courte distance (TCDM) de marchandises et de vrac, explique à « Les Affaires » Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transport et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal.

« Nous avons accordé une enveloppe de 100 M$ servant notamment au développement du TMCD. Puis, en octobre dernier, nous avons annoncé une enveloppe de 100 M$ qui sera administrée par l’entremise du Programme d’investissement en infrastructures maritimes (PIIM). Ce programme vise, entre autres, à accélérer la modernisation des infrastructures maritimes et à accroître le TMCD », explique-t-elle.

Comme le transport par camion émet beaucoup plus d’émissions de gaz à effet de serre (GES) que le transport maritime, le gouvernement veut réduire les déplacements de marchandises par camion au profit de navires reliant par exemple Montréal à Sept-Îles, sur la Côte-Nord.

Contrairement à l’Europe rhénane (desservie par le Rhin, la Meuse et l’Escault), l’économie québécoise n’a ni la population ni les volumes de transport pour soutenir du TMCD à grande échelle, même si ce dernier représente déjà le tiers des mouvements de navires marchands au Québec.

Dans ce contexte, il faut non seulement des infrastructures portuaires modernes, mais aussi des navires plus petits afin de favoriser la croissance TMCD. Des navires plus petits réduiraient les coûts de transport, en plus d’accroître la fréquence de ce service maritime.

« Actuellement, les coûts plus avantageux du routier créent une résistance au développement du TMCD. Notre rôle est de mettre en place les conditions gagnantes pour que l’industrie se développe en ce sens, car nous croyons profondément aux avantages environnementaux, économiques et sociaux du TMCD », affirme la ministre.

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