Catastrophes naturelles: record de pertes économiques en 2011

Publié le 18/01/2012 à 11:06

Catastrophes naturelles: record de pertes économiques en 2011

Publié le 18/01/2012 à 11:06

Par AFP

Les pertes économiques consécutives à des catastrophes naturelles ont atteint un niveau record l'an passé, à hauteur de 366 milliards de dollars américains, estime l'Onu dans sa dernière étude annuelle sur le sujet.

En 2011, l'Onu a enregistré quelque 302 catastrophes naturelles qui ont provoqué le décès de 29 782 personnes, affecté quelque 260 millions d'êtres humains et infligé des coûts économiques record.

Le séisme qui a frappé le Japon en mars représente la plus grande part (210 milliards de dollars) des pertes économiques essuyées cette année.

"Le grand tremblement de terre au Japon et le tsunami qui a suivi nous rappelle à tous que nous ne pouvons pas ignorer les leçons de l'histoire", a déclaré la directrice de la Stratégie internationale de prévention des catastrophes des Nations unies (UNISDR), Margareta Wahlström, citée dans un communiqué.

"Les grandes villes situées sur des zones sismiques doivent prendre au sérieux la probabilité que les évènements se reproduisent", a-t-elle ajouté.

Une grande majorité des pertes humaines sont liées à des tremblements de terre: 20'943 (dont 19'846 au Japon) sur 29 782.

La dernière année record en termes de pertes économiques remonte à 2005, avec 243 milliards USD, selon l'étude menée par l'Onu et le Centre de Recherche sur l'Epidemiologie des Désastres (Cred) de l'université de Louvain (Belgique).

Les statistiques publiées par l'Onu sont semblables à celles du réassureur Swiss Re, qui a estimé que les dommages enregistrés en 2011 dans le monde avaient atteint 350 milliards de dollars, soit la deuxième année la plus coûteuse pour la profession, après 2005.

Cette année-là a été marquée par de nombreux ouragans, comme Katrina, Wilma ou Rita qui ont causé à eux seuls des coûts de 100 milliards USD pour les assureurs.

En 2011, outre les tremblements de terre au Japon, en Turquie et en Nouvelle-Zélande, d'importantes inondations en Thaïlande et en Australie ont alourdi la facture, de même que des ouragans aux Etats-Unis.

"Les désastres en 2011 ont montré que les pays développés ainsi que les pays à revenu moyen ne sont pas protégés contre les catastrophes dévastatrices", a fait valoir la directrice du Cred, Debarati Guha-Sapir, lors d'une conférence de presse.

Elle a par ailleurs souligné que "les pertes économiques n'étaient pas la seule façon d'évaluer l'impact des désastres", soulignant les conséquences en termes de santé enregistrées par les populations affectées, notamment lors d'inondations.

Ainsi, des études révèlent que les enfants ayant enduré des inondations sont plus enclins à développer des infections respiratoires, a-t-elle expliqué.

Or, a-t-elle relevé, "les inondations restent le désastre qui dispose du plus grand potentiel en matière de prévention".

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