Mme Williams partage l’opinion de M. Guévin. «Selon nous, la direction est en mesure d’assurer la consolidation des indépendants et de faire croître le dividende», écrit-elle dans une note aux clients de Canaccord Genuity.
«Même si nous croyons que les deux prochains trimestres seront difficiles, ce risque est reflété dans la valeur de l’action, ajoute Mme Williams, qui maintient sa recommandation d’achat et son cours cible de 17$. Nous continuons de suggérer ce titre aux investisseurs patients.»
James Durran, analyste de la Financière Banque Nationale, tient à peu près le même discours. «Puisque Rona a un bon bilan, et puisque les occasions d’investissements sont faibles en raison de la forte concurrence et des conditions difficiles sur le marché, nous soutenons cette décision d’autant plus que le dividende représente une faible proportion du flux de trésorerie disponible», affirme l’analyste qui maintient son cours cible de 13$ et sa recommandation «performance secteur».
Dépréciation
Le titre de Rona a perdu de son lustre depuis son sommet du mois d’avril. Le 30 avril, son action valait 17,35$ à la fermeture des marchés. Depuis le mois de septembre, le titre s’échange aux alentours de 13$. C’est une dépréciation de 23% par rapport à la fermeture de lundi.
Avec la hausse du dividende, Rona veut envoyer un message à ses actionnaires. «Nous avons un bon plan d’affaires et nous sommes capables de le suivre en maximisant la valeur pour nos actionnaires», dit M. Gévin.
Les investisseurs ont bien réagi à la nouvelle. À la fermeture, le titre s’échangeait à 13,77 $, un gain de 2%, soit 27 cents.
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