Selon lui, la concurrence entre détaillants a fait baisser le prix du panier d'épicerie d'environ 1 pour cent en 2010 par rapport à 2009. La hausse du prix des denrées pourrait toutefois mettre fin à ce phénomène au cours des prochains mois.
Premier trimestre satisfaisant
Jusqu'à maintenant, Metro réussit à tirer son épingle du jeu malgré la déflation du prix des aliments, qui s'ajoute au recul du prix des médicaments engendré par les changements législatifs en Ontario et au Québec.
Au premier trimestre, le bénéfice de la société montréalaise s'est chiffré à 92 millions $, soit 88 cents par action. En comparaison, il avait atteint 98,1 millions $, soit 91 cents par action, au trimestre correspondant un an plus tôt.
Si l'on ne tient pas compte des éléments non récurrents, le bénéfice de l'entreprise a cependant augmenté de 3,7 pour cent par rapport à l'an dernier.
Les ventes du trimestre ont reculé d'un demi-point de pourcentage à 2,63 milliards $ pendant la même période. Pendant l'assemblée, Eric La Flèche a précisé que la quasi-totalité de cette baisse était attribuable aux bouleversements dans le secteur de la pharmacie.
Selon lui, la période de turbulence découlant des nouvelles règles sur les médicaments génériques pourrait durer encore un ou deux ans. Metro, qui chapeaute entre autres les pharmacies Brunet, espère pouvoir contrebalancer la diminution de ses revenus dans ce domaine en devenant "plus efficace".
La turbulence actuelle est loin de décourager Metro. D'après M. La Flèche, la société pourrait même être tentée de faire des acquisitions dans le milieu de la pharmacie si l'occasion se présente. Pour le moment, Metro exploite 125 pharmacies au Québec et 80 en Ontario.
L'entreprise prévoit par ailleurs investir 225 millions $ dans son réseau en 2011. La majeure partie de cette somme devrait être dépensée au Québec, où Metro prévoit rénover, agrandir ou inaugurer une dizaine de magasins.
L'action de Metro a retraité mardi de 23 cents à la Bourse de Toronto, où elle a clôturé à 43,62 $.