Photo : Bloomberg
Le producteur de jus Lassonde a lancé un blogue afin de «poursuivre le dialogue» avec ses consommateurs». Le blogue se veut une réponse à la tempête médiatique qu’a provoquée un litige entre l’entreprise de Rougemont et le fabricant de savon à base d’huile d’olive Olivia’s Oasis.
Le «dialogue» est alimenté par Jean Gattuso, son président de l’entreprise propriétaire de la marque de jus Oasis. « Je souhaite poursuivre la conversation avec nos consommateurs, qui sont invités à échanger avec moi sur des sujets qui occupent une place importante au sein de l'industrie alimentaire et qui me tiennent à cœur », écrit le président.
Rappelons que Lassonde avait poursuivi Deborah Kudzman pour avoir utilisé le mot Oasis pour vendre des savons à base d'huile d'olive (Olivia's Oasis). Un tribunal de première instance avait donné raison à Mme Kudzman et ordonné même au fabricant de jus de rembourser les frais juridiques de la défenderesse s'élevant à plusieurs dizaines de milliers de dollars. Toutefois, la Cour d'appel avait jugé que Lassonde n'avait pas à dédommager Mme Kudzman.
Cette bataille judiciaire a fait l'objet d'un reportage publié dans le quotidien La Presse, samedi. Les effets de ce reportage ne se sont pas fait attendre. Les médias sociaux ont inondé la page Facebook de la marque Oasis de messages désapprobateurs, forçant Lassonde à reculer.
Le blogue est ouvert aux commentaires. On peut y lire des opinions favorables, comme des jugements très sévères.
«Votre entêtement et votre contrôle des dommages raté ont transformé votre image à tous jamais. Votre jus n’a peut-être pas de sucre ajouté, mais votre image et votre président en ont grand besoin pour changer le gout amer qu’ils laissent en bouche», commente Stéphane Léveillé.
«Calmez-vous ! Faut en revenir là, répond Éric Férole. J’ai rarement vu un mea culpa fait aussi rapidement avec autant de bonne volonté et de transparence de la part d’une entreprise. Bravo, Lassonde d’avoir considéré l’opinion des gens et d’avoir agi rapidement.»
Pour les lecteurs intéressés par le blogue, ils peuvent le consulter en cliquant ici.
