René Vézina : «Il avait une touche de velours...»

Publié le 13/07/2009 à 00:00

René Vézina : «Il avait une touche de velours...»

Publié le 13/07/2009 à 00:00

Même motus operandi. Et apparemment, même arnaque de Ponzi.

Vous n'en aviez jamais entendu parler avant ? Moi non plus. Ce genre de personnage charmeur évolue dans un cercle fermé, gagnant ses clients de bouche à oreille, et ciblant des créneaux particuliers. Sa spécialité à lui, c'était les successions, et il se retrouvait ainsi avec des centaines de milliers de dollars à gérer. Il avait par la suite élargi ses affaires, mais sans jamais s'enregistrer auprès de l'Autorité des marchés financiers. Remarquez, bien des gens ne feraient même pas la différence, surtout quand tout a l'air d'aller normalement. Leur « conseiller financier » échappe ainsi au radar...

Même si certains peuvent avoir des doutes sur l'efficacité celui de l'AMF, c'est quand même elle qui doit maintenant composer avec des centaines de personnes, souvent âgées, en plein désarroi, et qui se demandent s'il leur reste une parcelle de leurs économies. M. Jones semble s'être volatilisé.

Déjà vu, déjà entendu. Et il est plus que probable que ce n'est pas la dernière histoire du genre dont nous entendrons parler.

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