Libérer le trésor


Édition du 31 Janvier 2015

Libérer le trésor


Édition du 31 Janvier 2015

Yves-Thomas Dorval, du Conseil du patronat du Québec.

Le Québec performe bien, mais pourrait faire mieux. Fort de cette conviction, le Conseil du patronat du Québec (CPQ) prépare le lancement d'une campagne de mobilisation visant à donner aux Québécois le goût d'une plus grande prospérité.

«Contrairement à ce que la plupart croient, nous ne sommes pas riches, soutient le pdg du CPQ, Yves-Thomas Dorval. Oui, nous avons un potentiel extraordinaire, mais nous ne sommes pas riches. Comme société, il nous faut absolument parvenir à libérer ce potentiel.»

Les 16 et 17 février, le CPQ donnera le coup d'envoi d'une campagne de communication de quatre ans - la plus importante de son histoire - autour du thème de la prospérité. Sites Web, visites de tous les cégeps de la province, entrevues et conférences sur toutes les tribunes ; aucun moyen ne sera épargné pour amorcer un dialogue entre le milieu des affaires et la population.

À l'origine du Bulletin de la prospérité du Québec, le CPQ soutient que la performance économique du Québec n'est pas à la hauteur de son plein potentiel. En cinq ans, le Québec n'a réussi à s'améliorer que dans trois des 21 indicateurs de performance mesurés (le taux marginal d'imposition, l'âge des investissements en infrastructures publiques et les brevets). Le produit intérieur brut par habitant, lui, était de 36 216 $ en 2013 au Québec, alors que la moyenne au Canada se chiffrait à 43 472 $.

«Le PIB est une chose. Mais le plus important, croit le président du CPQ, ce sont les déterminants. Les gens doivent comprendre qu'une plus grande prospérité avantage tout le monde. Ce n'est pas juste bon pour les autres, les entreprises ou les plus nantis [...]. Au contraire, plus de prospérité veut dire plus d'argent à investir dans l'éducation et notre système de santé.»

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