Sur ce, le pdg a répété que la production du CSeries débuterait lorsque l’entreprise aura accumulé 300 commandes fermes pour son nouvel appareil et qu’il avait bon espoir d’y parvenir. Son carnet de commandes compte actuellement 403 appareils CSeries, dont seulement 177 sont considérés comme des commandes fermes.
Le même flou entoure la date de livraison du premier appareil. Malgré un carnet de commande encore à combler, Pierre Beaudoin a répété aujourd’hui que la première livraison était attendue, comme prévu, 12 mois après le vol inaugural, soit en septembre 2014. Plusieurs analystes, dont celui de la Financière Banque nationale, s’attendent à ce que la première livraison d’appareil soit reportée au premier trimestre de 2015.
Enfin, après avoir soutenu le 16 septembre que les frais de développement de l’appareil excédait maintenant ses prévisions de 500M$ pour atteindre 3,9G$US, Bombardier a soutenu que les coûts de développement de l’appareil respectait maintenant son enveloppe initiale de 3,4G$US.
Le grand patron de Bombardier a expliqué que le coût de développement visé du CSeries s'établissait toujours à 3,4G$US, mais que des «frais récurrents» et «non-récurrents» pouvaient entraîner une variation des dépenses, tout en niant avoir déjà excédé les prévisions.
Sous les attentes
Pour la période de trois mois terminée fin septembre, Bombardier a dégagé un bénéfice net ajusté de 165 M$US ou 0,09$US par action, comparativement à 173M$US ou 0,09$US l’action à la même période l’an dernier. Dans l’ensemble, les analystes tablaient sur un bénéfice de 0,10$US l’action.