BAA vend Gatwick à un fonds new-yorkais

Publié le 21/10/2009 à 10:13

BAA vend Gatwick à un fonds new-yorkais

Publié le 21/10/2009 à 10:13

Par Olivier Schmouker

Gatwick est l'aéroport londonien le plus achalandé, après Heathrow. Photo : Bloomberg.

Le gestionnaire britannique d'aéroports BAA, dans lequel la Caisse de dépôt et placement du Québec a des intérêts, a vendu l’aéroport londonien de Gatwick pour 1,51 milliard de livres sterling (2,63 milliards de dollars).

L’acheteur est le fonds new-yorkais Global Infrastructure Partners (GIP), qui possède déjà le London City Airport, l'aéroport le plus proche du quartier d'affaires de Canary Wharf. GIP est un fonds contrôlé par Credit Suisse et General Electric.

Le montant de la transaction correspond au prix arttendu par la plupart des experts. Cela n'est donc ni un bon ni un mauvais signe pour la Caisse, qui détient des intérêts à hauteur de 21,2% dans BAA. La Caisse avait dépensé quelque 2,4 milliards de dollars pour devenir actionnaire de BAA ; aujourd'hui, son placement vaut 820 millions de dollars (selon la Deutsche Bank) ou 980 millions de dollars (selon Credit Suisse).

BAA se devait de vendre des actifs, pour atténuer son niveau de dettes, et surtout par ordre de la Commission de la concurrence britannique, le 19 mars dernier. Il doit aussi se séparer de l’aéroport de Stansted, au nord-est de Londres, et de celui d’Edimbourg ou de Glasgow, en Écosse.

Colin Matthews, le directeur général de BAA, a indiqué que son groupe allait «désormais se concentrer sur l'amélioration d'Heathrow et de (ses) aéroports restants».

Gatwick emploie quelque 2 500 personnes. Y ont transité 32,2 millions de passagers entre septembre 2008 et septembre 2009, par l’entremise de 80 compagnies aériennes desservant plus de 200 destinations.

Avec AFP.

À la une

Table éditoriale avec le PDG de Northvolt: des batteries «made in Québec» avec du contenu d'ailleurs

08/05/2024 | Dominique Talbot

En table éditoriale avec «Les Affaires», Paolo Cerruti affirme qu'il faudra être patient.

Pierre Fitzgibbon: «Dans la filière batterie, on est rendu trop loin pour reculer»

Édition du 08 Mai 2024 | Les Affaires

Le superministre a rencontré «Les Affaires» en table éditoriale afin de préciser sa vision de la filière batterie.

Filière batterie: le beau (gros) risque

Édition du 08 Mai 2024 | Dominique Talbot

Avec l’arrivée des géants de la batterie, Bécancour est au cœur du plus grand projet économique au Québec.