Air Canada devrait notamment supprimer 400 emplois à Montréal. Photo: Bloomberg
Au cours des premiers mois de 2010, Air Canada devrait procéder à 875 mises à pied, dont plus de 400 à Montréal, a appris lesaffaires.com.
Ces mises à pied toucheront principalement les employés de Aveos, société anciennement connue sous le nom d’Air Canada Services techniques. Par ces coupures massives, l’entreprise se départirait du quart de son personnel de quelque 3 250 employés à travers le pays.
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Du nombre, pas moins de 415 travailleurs devraient perdre leur emploi à Montréal, a confirmé Marcel Saint-Jean, président de la section locale 1751, de l’Association internationale des machinistes des travailleurs de l’aérospatiale (AIMTA). À Montréal, 290 travailleurs devraient être mis à pied sur une base permanente et 125, dit-on, de manière temporaire.
Prochaine rencontre en janvier
Michael Kuhn, directeur des communications d'Aveos, juge prématuré d'avancer un nombre précis de mises à pied. Il admet néanmoins qu'un ralentissement de production est prévu pour le printemps et que des discussions à ce sujet sont en cours avec le syndicat des employés.
La prochaine rencontre avec le syndicat est prévue pour le 6 janvier prochain. Outre Montréal, les installations d'Aveos à Winnipeg et Vancouver devrait également être affectés. Il est question de 255 mises à pied à Winnipeg et de 205 à Vancouver.
Cette décision découlerait de l’approbation par Transports Canada d’une demande formulée par Air Canada afin de prolonger les délais de révision majeure de ses appareils Airbus A319 et A320, explique lle président local du syndicat. Cette association syndicale représente 11 000 employés chez Air Canada. Bien qu’au service de Aveos depuis 2007, les travailleurs d'Aveos demeurent employés d’Air Canada jusqu’en juin 2011.
Mesures d'atténuation possibles
« Compte tenu des sacrifices qu’ont accepté de faire nos membres durant la plus récente ronde de négociation pour garder Air Canada en vol, nous croyons que la haute direction d’Air Canada et d’Aveos doit mettre en place un certain nombre de mesures d’atténuation afin de minimiser l’impact des compressions sur nos membres », affirme Chuck Atkinson, président et directeur général, district 140 de l’AIMTA.
Air Canada semble disposée à de telles mesures qui pourraient atténuer les mises à pied, si l'on se fie à sa porte-parole, Isabelle Arthur.
L’AIMTA a aussi informé les deux compagnies qu’elle évaluait la possibilité de faire intervenir un arbitre indépendant pour mettre en œuvre un protocole de protection du travail de l’unité de négociation et des emplois de ses membres.
