BAA n'a plus à vendre ses aéroports

Publié le 21/12/2009 à 09:49

BAA n'a plus à vendre ses aéroports

Publié le 21/12/2009 à 09:49

Par Olivier Schmouker

Que va devenir la vente de l'aéroport de Gatwick ? Photo : Bloomberg.

L'opérateur aéroportuaire BAA, dans lequel la Caisse de dépôt et placement du Québec a des intérêts, a remporté aujourd'hui son appel contre la décision de la Commission britannique de la concurrence, qui lui avait ordonné de vendre trois de ses aéroports au Royaume-Uni.

BAA a obtenu gain de cause en arguant que l’enquête menée par la Commission avait été orientée en raison d’un conflit d’intérêts.

BAA, une filiale du groupe espagnol Ferrovial, avait vendu en octobre dernier l’aéroport londonien de Gatwick pour 1,51 milliard de livres sterling (2,63 milliards de dollars). Il est trop tôt pour savoir si la vente se fera malgré tout ou non.

L’acheteur de Gatwick est le fonds new-yorkais Global Infrastructure Partners (GIP), qui possède déjà le London City Airport, l'aéroport le plus proche du quartier d'affaires de Canary Wharf. GIP est un fonds contrôlé par Credit Suisse et General Electric.

Le montant de la transaction correspondait au prix attendu par la plupart des experts. Cela n'était donc ni un bon ni un mauvais signe pour la Caisse, qui détient des intérêts à hauteur de 21,2% dans BAA. La Caisse avait dépensé quelque 2,4 milliards de dollars pour devenir actionnaire de BAA ; aujourd'hui, son placement vaut quelque 820 millions de dollars (selon la Deutsche Bank) ou 980 millions de dollars (selon Credit Suisse).

BAA se devait de vendre des actifs, pour atténuer son niveau de dettes, et surtout par ordre de la Commission de la concurrence britannique, le 19 mars dernier, qui estimait qu’avoir 7 aéroports était trop pour un même opérateur. Il devait aussi se séparer de l’aéroport de Stansted, au nord-est de Londres, et de celui d’Edimbourg ou de Glasgow, en Écosse, mais avait de la difficulté à trouver preneur....

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