General Motors prend du mieux. Photo: Bloomberg.
General Motors annonce une perte de 1,2 G$ US entre le moment où l’entreprise est sortie de la protection de la loi sur la faillite et le 30 septembre, des résultats de beaucoup supérieurs à ceux des précédents trimestres.
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Malgré l’ampleur de la perte, ces chiffres sont un signe que le constructeur automobile commence à revivre, selon la direction.
L’entreprise a également indiqué qu’elle allait commencer à rembourser 6,7 G$US en prêts du gouvernement en effectuant un premier paiement de 1,2 G$ US en décembre. GM pourrait avoir remboursé la totalité du prêt gouvernemental aussi tôt qu’en 2011, quatre ans avant ce qui était prévu.
Le vice-président aux finances de GM, Ray Young, a toutefois averti que les résultats du deuxième et du troisième trimestre ne devaient pas être comparés aux précédents parce qu’ils ne sont pas conformes aux normes comptables établies. «On peut seulement établir de grandes tendances», a-t-il souligné.
L’entreprise est à réévaluer la valeur de ses actifs et devrait se conformer aux normes comptables acceptées aux États-Unis seulement à partir de l’an prochain.
On note des éléments étonnants dans ces résultats. Par exemple, General Motors a enregistré un profit de 79,4 G$ US durant les neuf premiers jours du troisième trimestre, alors que l’entreprise était encore sous la protection des tribunaux mais a pu se libérer d’une majeure partie de sa dette.
«Nous avons encore beaucoup de travail à faire, a commenté le pdg de GM, Fritz Henderson, mais les derniers résultats montrent clairement que nous sommes en train de construire le nouveau GM.»
Au premier trimestre 2009, dernière période où les normes comptables établies étaient appliquées, GM avait enregistré une perte de 6 G$ US.
Alors qu’il avait brûlé 10 G$ US au premier trimestre, à l’inverse, GM a encaissé 3,3 G$ US plus d’argent qu’il n’en a dépensé au cours du troisième trimestre.
La part de marché de l’entreprise a crû de trois points de pourcentage au troisième trimestre par rapport à la première moitié de l’année, atteignant 11,9% à l’échelle mondiale. Elle est demeurée stable à 19,5% aux États-Unis.
Avec AP.
