Les banques se privent encore trop du talent des femmes

Publié le 30/05/2012 à 11:27, mis à jour le 30/05/2012 à 11:37

Les banques se privent encore trop du talent des femmes

Publié le 30/05/2012 à 11:27, mis à jour le 30/05/2012 à 11:37

Photo: Bloomberg

Les marchés financiers canadiens pourraient obtenir de «meilleurs résultats» en en accordant plus de postes de gestion aux femmes, soutient un étude parrainée par Catalyst, un organisme voué à l’avancement des femmes.

Environ 10% des postes de direction sont occupés par des femmes dans l’industrie financière, soit le même niveau qu’il y a dix ans, déplorent les auteurs de l’étude, qui s’appuie sur un sondage mené auprès d’«environ 100 employés de l’industrie bancaire canadienne».

Un milieu de travail plus perméable à l’apport des femmes pourrait mener à une réduction du roulement de personnel et à une plus grande profitabilité des entreprises, écrivent les auteurs.

«Les dirigeants, les recruteurs et les professionnels de cette industrie doivent revoir leurs façon de faire afin de réduire l’écart, affirme Debora Gillis, vice-présidente principale de Catalyst. En se comportant de la sorte, l’industrie se prive du travail de femmes talentueuses.»

 

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