Des projets de 50 à 100 maisons valant plus d’un million de dollars, qui ne sont pas encore vendues et qui ont toutes besoin d’un élévateur résidentiel. C’est le type de situation qu’a découvert récemment Marcel Bourassa, président et chef de la direction de Savaria, alors qu’il était en Chine.

Et selon lui, c’est l’un des nouveaux marchés à développer pour son entreprise spécialisée dans l’accessibilité des personnes à mobilité réduite.

« Des projets résidentiels comme ceux-là, j’en ai vu trois en un seul voyage », a-t-il raconté en marge de l’assemblée annuelle de la société. Le potentiel est tel qu’il croit pouvoir réaliser des ventes de l’ordre de 10 millions de dollars d’ici trois ans avec des élévateur résidentiels assemblés sur place.

Pour les Chinois qui peuvent s’offrir ce type de résidences, il est tout à fait normal qu’elle soit munie d’un élévateur résidentiel, explique M. Bourassa.

Savaria est d’ailleurs présente en Chine depuis cinq ans, dans la ville de Huizhou, près de Shenzhen, et y fabrique différentes composantes pour ses produits. L’usine a nécessité des investissements de 750 000 dollars et produit différents appareils d’accessibilité depuis trois ans.

Les installations, qui emploient maintenant plus de 70 personnes, devraient avoir une certification ISO d’ici la fin de l’année, ce que les installations de Brampton en Ontario et de Ville Saint-Laurent n’ont pas. Le nombre de travailleurs en Chine devrait s’établir à une centaine avant 2011.

Même si le marché asiatique représente pour l’entreprise un fort potentiel, Marcel Bourassa continue de miser sur son plus gros marché, l’Amérique du Nord. « Ça demeure notre pain et notre beurre », précise-t-il.

Savaria, qui a enregistré un chiffre d’affaires de 55 millions de dollars en 2009, veut notamment augmenter ses ventes directes au Canada, ce qui lui permet de développer une expertise en installation qui lui est bénéfique pour l’amélioration de ses produits.