"Nous sommes maintenant face à un défi lancé à la communauté internationale", a ensuite ajouté le président français Nicolas Sarkozy, estimant que "si d'ici au mois de décembre, il n'y a pas un changement profond de politique de la part des dirigeants iraniens, des sanctions devront être prises". "Tout, absolument tout, doit être mis sur la table", a-t-il déclaré.
Prenant la parole après les deux présidents, le Premier ministre britannique Gordon Brown a quant à lui accusé l'Iran de "mensonges en série".
L'Iran doit prendre des décisions pour "montrer ses intentions pacifiques ou rendre des comptes", a ajouté Obama. Et donc être ôôprêt à coopérer pleinement" avec l'AIEA, dès le 1er octobre, date d'une réunion sur le nucléaire iranien à Genève, rassemblant les Six (cinq membres du Conseil de sécurité de l'ONU plus l'Allemagne) et l'Iran.
"Ne laissons pas les dirigeants iraniens gagner du temps, pendant que les centrifugeuses tournent", a déclaré Nicolas Sarkozy.
Ce site proche de Qom, dont l'existence a été rendue publique lundi dans une lettre de Téhéran à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) "approfondit l'inquiétude croissante", a dit Obama.
Mais les Etats-Unis connaissaient son existence depuis longtemps, selon les déclarations d'un haut responsable de la Maison Blanche à l'Associated Press, s'exprimant avant la déclaration conjointe.
Barack Obama espère que cette annonce publique fera monter la pression en faveur de sanctions contre l'Iran, notamment sur la Russie.