Aucune «purge interne» chez Transcontinental

Publié le 22/11/2012 à 09:40, mis à jour le 22/11/2012 à 09:47

Aucune «purge interne» chez Transcontinental

Publié le 22/11/2012 à 09:40, mis à jour le 22/11/2012 à 09:47

LesAffaires.com publie la réponse de Sylvain Morissette, chef de la direction des communications de Transcontinental inc., à l'article «Encore des coupures» diffusé le 19 novembre 2012 sur le site Web de Canal Argent et publié le 20 novembre 2012 dans l'édition imprimée du Journal de Montréal et du Journal de Québec sous le titre «Encore des compressions».

Il est intellectuellement malhonnête de qualifier de « purge interne » les récents changements apportés au sein de l'entreprise Transcontinental inc. L'article intitulé « Encore des compressions » diffusé sur toutes les plateformes de Québecor, notamment en page 30 du Journal de Montréal du 20 novembre 2012, ne traduit absolument pas la réalité. L'agence QMI fait preuve d'un très grand manque de respect envers ses lecteurs en avançant de tels propos. On ne peut passer sous silence plusieurs incongruités.

Cet article décrit une situation qui n'existe pas. Rien d'étonnant. Cela n'est pas la première fois que Québecor tente de discréditer les gestes des entreprises qui lui font une vive concurrence. Chez TC Transcontinental ou sa filiale TC Media, il n'est pas question de « coup de hache », de « difficultés » ou de « démantèlement ». Il s'agit plutôt de développement, de créativité et d'innovation dans une industrie en pleine transformation.

Pour poursuivre sa croissance, TC Transcontinental a élaboré une stratégie à deux volets : bâtir de nouveaux produits et services et renforcer ses actifs les plus prometteurs. Dans cet esprit, TC Transcontinental a pris la décision de miser sur ses produits phares afin de les faire rayonner sur de multiples plateformes. Le 14 novembre dernier, TC Media annonçait la fermeture de deux de ses marques consommateurs, soit More et Vita, qui, lancées peu de temps avant la récession de 2008, une des pires depuis plusieurs décennies, n'avaient par la suite pu s'imposer en tant que marques phares. Cette décision n'est pas un « signe de difficultés persistantes », comme le mentionne l'article de l'Agence QMI, mais plutôt un choix stratégique d'affaires. En ce qui a trait aux activités du laboratoire média du groupe Les Affaires, et non le « laboratoire Média de Transcontinental », comme spécifié dans l'article, la décision de le transformer s'inscrit dans la même réalité. Nous n'avons pas « mis la clé » dans le laboratoire, nous avons redistribué les activités de créativité et d'innovation au sein de toutes les équipes du groupe Les Affaires. Une redistribution qui renforce aujourd'hui les actions de chaque marque. Enfin, les récents départs de deux collègues sur les 4000 actifs chez TC Media et les 10 000 au total chez TC Transcontinental doivent-ils être qualifiés de « purge »? C'est tout simplement faux de le prétendre.

Il est paradoxal de constater que le Journal de Montréal et l'Agence QMI ne réservent pas le même sort à Québecor lorsqu'il s'agit de sa propre transformation. Lors de l'annonce du 13 novembre 2012 concernant la coupure de 500 postes et la fermeture de deux usines au sein de la Corporation Sun Media, filiale de Québecor Média inc., l'Agence QMI titrait : « Assurer l'avenir des journaux ». Un titre étonnant pour pareille nouvelle. On ne parle pas de purge, ni de compressions, ni de coupures. Force est de constater que la politique éditoriale de Québecor se joue à deux vitesses : d'une part, une pour soi et ses amis, et, d'autre part, une autre pour ses compétiteurs.

Avant de conclure, j'aimerais rappeler que les grandes marques phares de TC Media comme Coup de Pouce, Elle Québec et Les Affaires sont aujourd'hui accessibles sur des supports papier, mais aussi sur le Web, les appareils mobiles, à la télévision et même au cœur des communautés par le truchement de différentes activités d'animation, d'information et de formation. Ces choix d'affaires ont non seulement permis à ces marques de renforcer leurs liens avec les communautés, mais aussi avec les annonceurs. Et, il semble que ce soit le bon choix : les trois marques ont connu une croissance de leur auditoire au cours de l'année 2012 par rapport à l'année précédente.

TC Transcontinental a également progressé en 2012 en ouvrant et en achetant des journaux locaux, en lançant des applications mobiles comme Quoi Manger et P$ Service mobile pour Stationnement de Montréal, en acquérant des entreprises spécialisées en impression, en édition et dans le domaine de la publicité numérique. TC Media est d'ailleurs devenue l'une des plus grandes régies publicitaires numériques au Canada en 2012. Tous ces succès ont propulsé TC Media parmi les dix meilleures entreprises médias au Canada en 2012 selon la revue Marketing.

La stratégie d'affaires de TC Transcontinental a ainsi permis de créer des centaines d'emplois et d'en préserver des milliers d'autres au cours de l'année 2012. Il est regrettable de voir l'Agence QMI dépeindre constamment TC Transcontinental comme une entreprise en difficulté. Ce n'est pas la réalité.

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