Transfert de propriété au Groupe Restos Plaisirs

Publié le 17/02/2015 à 17:09

Transfert de propriété au Groupe Restos Plaisirs

Publié le 17/02/2015 à 17:09

De gauche à droite: Jacques Gauthier, ex-président du Groupe Restos Plaisirs, Josée Hallé, ex associée et Pierre Moreau, président et copropriétaire (Photo : Valérie Lesage)

Le Groupe Restos plaisirs, qui compte 12 restaurants à Québec et emploie plus de 800 personnes, cède une partie de son actionnariat à 13 de ses gestionnaires. L’initiative s’inscrit dans la volonté des fondateurs d’être des acteurs responsables dans le transfert d’entreprise; un des enjeux les plus importants de l’entrepreneuriat au Québec ces prochaines années.

Il y a cinq ans, les fondateurs Jacques et France Gauthier avaient accueilli Pierre Moreau dans l’actionnariat. Ce dernier, après avoir exercé les fonctions de directeur général, est devenu président du Groupe Restos Plaisirs en janvier. C’est à ce moment que 13 autres gestionnaires ont pris des parts dans l’entreprise, qui opère sept marques bien connues dans la capitale, dont Le Cochon Dingue, Jaja la pizz, Paris Grill et Café du monde.

«Jacques aurait pu vendre à des étrangers, vendre à un groupe ou vendre la compagnie en morceaux; il avait différents choix. Mais sa volonté a toujours été de reconnaître les gens qui l’avaient aidé à bâtir l’entreprise et c’est dans cet esprit qu’on a mis en place un programme pour accéder à l’actionnariat et assurer la pérennité de l’entreprise», a expliqué Pierre Moreau, en marge d’une conférence devant la Chambre de commerce et d’industrie de Québec.

D’autres gestionnaires auront la possibilité ces prochaines années de prendre des parts dans le Groupe Restos Plaisirs.

«Dans dix ans, je devrai moi-même penser à me retirer comme Jacques le fait maintenant. Mais à ce moment, on aura une base de 25 ou 30 actionnaires et quelqu’un sera prêt à prendre la direction générale», a ajouté M. Moreau.

Cette décision d’inclure des gestionnaires (directeurs de restaurants, directeurs des opérations, chefs cuisiniers) dans l’actionnariat aidera aussi l’entreprise à attirer et retenir des talents en restauration. Cela donne aussi l’occasion aux gestionnaires de se constituer un fonds de retraite.

Des règles ont été définies pour accéder à la propriété du Groupe Restos Plaisirs, tenant compte notamment du nombre d’années de service au sein de l’entreprise et du type de fonctions occupées.

Jacques Gauthier, qui avait acquis le premier Cochon Dingue avec son épouse en 1987, demeure actionnaire majoritaire pour quelques années encore, mais il va graduellement diminuer sa participation pour favoriser la relève.

En 2014, le Groupe Restos Plaisirs a relevé le plus grand défi de son histoire en ouvrant deux restaurants dans une période de six mois, sans planification préalable. La nouvelle direction de l’hôtel le Concorde lui a demandé de reprendre l’Astral, devenu le Ciel, et d’ouvrir un Jaja La Pizz au rez-de-chaussée. En plus, le groupe gère les banquets de l’hôtel.

«Si je n’avais pas les associés que nous avons maintenant et l’organisation que nous avons, nous n’y serions pas arrivés. Malgré tout, il reste des ajustements à faire», a reconnu M. Moreau, content du succès du Ciel.

 

 

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