Bombardier: des licenciements qui tombent mal

Publié le 22/01/2014 à 12:46, mis à jour le 22/01/2014 à 13:30

Bombardier: des licenciements qui tombent mal

Publié le 22/01/2014 à 12:46, mis à jour le 22/01/2014 à 13:30

L'annonce de Bombardier nuira aux efforts de recrutement des Cégeps set universités, offrant des programmes du secteur de l'aéronautique. (Photo: Bloomberg)

Les presque 2 000 licenciements de Bombardier, annoncées le 21 janvier, ne pouvaient plus mal tomber pour le chapelet d’institutions d’enseignement de la région de Montréal, spécialisées dans la formation en aéronautique.

C’est que d’ici quelques semaines, s’ouvrira la période d’inscription pour des milliers d’étudiants de niveau secondaire, collégial et universitaire, qui se verront offrir plus d’une dizaine de programmes d’études liés aux métiers de l’aérospatiale.

«Il est clair que c’est le genre de nouvelles qui risque d’avoir un impact négatif sur le niveau d’inscription des nouvelles cohortes d’étudiants», affirme Serge Tremblay, directeur générale du Comité sectoriel de main-d’oeuvre en aérospatiale (CAMAQ).

Même son de cloche du côté de l’École nationale d’Aérotechnique (ENA), affiliée au Collège Edouard-Montpetit, à Longueuil. «En terme de timing, c’est bien évident que ce n’est pas idéal», confirme son directeur général, Serge Brasset.

L’ENA prépare pour le 9 février prochain, une journée «porte-ouverte» à l’intention des aspirants étudiants de ses trois programmes collégiaux. C’est généralement pour elle l’occasion de vanter la qualité de son enseignement. L’occasion aussi de semer, ce faisant, le goût d’une carrière dans l’industrie aérospatiale chez un maximum d’entre eux.

«Nous pouvons recruter quelque 400 nouveaux étudiants à temps plein par année. Mais avec une telle nouvelle, c’est certain que le recrutement sera plus difficile, s’inquiète M. Brasset, tout de même habitué à faire face à une telle situation.

Aux aspirants étudiants, les professeurs de l’ENA feront valoir que loin d’être exceptionnelles les suppressions d’emplois font partie de l’industrie aéronautique. «C’est une industrie cyclique, rappelle M. Brasset. Il faut vivre avec.»

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