De nouvelles commandes sont perçues comme un signe de début de reprise du marché des jets d’affaires. Photo : Bloomberg

Les premières réactions d’analystes aux derniers résultats trimestriels de Bombardier, publiés ce matin, laissent entrevoir un bon accueil du milieu financier.

Les analystes de UBS Investment Research, de Valeurs mobilières Desjardins et de Macquarie Research, de New York, maintiennent tous leur recommandation d’achat du titre de Bombardier.

Rappelons que les revenus de l’entreprise ont atteint à peu près le même niveau que l'an passé, soit 4,6 milliards $ au troisième trimestre et que les profits ont atteint 168 M$, ou 9 cents par action, comparativement à 226 M$, ou 12 cents par action, un an plus tôt. Il s’agit d’une baisse de 26% des profits par rapport au même trimestre en 2008.

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Une reprise des jets d'affaires

Fadi Chamoun, analyste chez UBS, juge positif les résultats de l’entreprise montréalaise et recommande l’achat du titre de l’entreprise avec un prix cible de 5,50$.

Il en va de même de Benoît Poirier, analyste de Desardins Valeurs mobilières, qui maintient sa recommandation d’achat à un prix cible de 7$.

Ce dernier souligne estime que les résultats sont conformes aux attentes et considère les nouvelles commandes annoncées comme un signe de début de reprise du marché des jets d’affaires. Résultat: le titre devrait réagir positivement, estime l’analyste de Desjardins.

Rama Bondada, analyste new-yorkaise de Macquarie Research, n’en pense pas moins, considérant les nouvelles commandes de jet d’affaires, comme «un signe de stabilisation», après les mois de décroissance observée. Dans une note aux investisseurs, elle attribue au titre de Bombardier une évaluation de «surperformant».

Une note discordante

L'analyste de Versant Partners, Cameron Doerksen, se montre plus prudent, préoccupé par un marché des avions régionaux et d'affaires qui, de son avis, continueront de gruger les marges bénéficiaires de l'entreprise au moins jusqu'au début 2011. Ce dernier n'exclut d'ailleurs pas la possibilité d'autres réductions de la cadence de production des jets d'affaires.

Cameron Doerksen estime le consensus général à propos de Bombardier comme «bien trop optimiste» et maintient son prix cible à 4,90$.

À la fermeture de la Bourse de Toronto, le titre de Bombardier se transigeait à 4,56$, en baisse de 0,13$ ou 2,77% depuis son ouverture.