Le Canada traîne la patte en Asie

Publié le 11/10/2012 à 09:16, mis à jour le 15/10/2012 à 14:15

Le Canada traîne la patte en Asie

Publié le 11/10/2012 à 09:16, mis à jour le 15/10/2012 à 14:15

Par François Normand

Par exemple, la Chine a déjà par le passé commandé des avions auprès de Boeing pour une valeur de 19 milliards de dollars américains à la suite de négociations entre Washington et Beijing.

La même chose s’est produite avec Airbus. La Chine lui a acheté 50 appareils pour une valeur 4 G$US lors d’une visite de la chancelière allemande Angela Merkel.

Selon Dominic Barton, le Canada a tout intérêt à s’inspirer de pays comme l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Australie. Par exemple, le premier ministre néerlandais et des gens d’affaires se rendent plusieurs fois par année en Chine pour inciter des entreprises chinoises à implanter leur siège social européen à Amsterdam.

Pour sa part, l’Australie attire beaucoup d’étudiants chinois sur son territoire. Une future élite chinoise qui tisse des liens avec la prochaine génération de leaders australiens. Enfin, les réseaux que les entreprises allemandes ont développés en Chine au fil des décennies peuvent aussi être une source d’inspiration.

À vrai dire, le Canada n’a pas vraiment le choix d’être plus proactif en Asie. Si Ottawa tarde trop à corriger le tir, notre pays risque d’être dépassé par nos concurrents commerciaux en Chine et dans l’ensemble de l’Asie, souligne Dominic Barton.

Or, les occasions d’affaires sont immenses sur ce continent, notamment au chapitre des infrastructures. Par exemple, en 2010, 44% des habitants en Asie vivaient dans une région urbaine. En 2025, ils seront 53%.

En Chine seulement, des villes sont devenues des marchés aussi importants que des pays. Par exemple, en 2010, le PIB de l’agglomération de Shanghai était équivalent à celui de la Suisse, à 527 G$US.

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