Le Canada traîne la patte en Asie

Publié le 11/10/2012 à 09:16, mis à jour le 15/10/2012 à 14:15

Le Canada traîne la patte en Asie

Publié le 11/10/2012 à 09:16, mis à jour le 15/10/2012 à 14:15

Par François Normand

Dominic Barton, directeur général mondial du cabinet en gestion McKinsey & Company [Photo : Ognian Gueorguiev]

Le Canada n’est pas assez actif en Asie, ce qui l’empêche de profiter pleinement de la formidable croissance économique dans cette région du monde.

C’est l’un des messages qu’a livrés mercredi Dominic Barton, directeur général mondial du cabinet en gestion McKinsey & Company, lors d’une tribune organisée par le Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM).

Par rapport à des pays comme les Pays-Bas ou l’Australie, le gouvernement canadien et les entreprises canadiennes ne tissent pas suffisamment de liens en Asie, notamment Chine.

Dans un entretien avec Les Affaires après sa conférence, Dominic Barton a indiqué que cette situation n’était pas catastrophique, mais qu’il y avait néanmoins un prix à payer. «Le Canada se prive de plusieurs occasions d’affaires», dit-il.

Bien entendu, plusieurs entreprises canadiennes se démarquent notamment en Chine, comme Bombardier et BMO Groupe financier. Mais selon Dominic Barton, nos sociétés pourraient profiter davantage de la croissance asiatique si le gouvernement canadien se rapprochait davantage des gouvernements asiatiques.

Lors de sa conférence, il a donné les exemples des gouvernements américain et allemand, qui jouent un rôle clé pour appuyer leurs secteurs stratégiques, comme l’aéronautique, à décrocher des contrats en Asie.

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