« Le MRCC2 va donner du pouvoir aux clients », a dit une autre panéliste de l'IFIC, Karen McGuinness vice-présidente de l'Association canadienne des courtiers de fonds mutuels. « La vraie question est de savoir s'il en sera de même pour les conseillers », a-t-elle ajouté.
Pratiquement tout le monde dans l'industrie des placements convient que les conseillers qui ne fournissent pas à leurs clients une bonne valeur feraient mieux de s'orienter vers une autre carrière.
Bill Charles du Groupe Investors, dit pour sa part que les conseillers doivent adhérer au MRCC2 de façon positive et proactive. La transparence aide tout le monde, dit-il, parce qu'elle conduit à des relations plus longues fondées sur la confiance.
« Nous devons devenir de meilleurs communicateurs que nous ne l'avons jamais été », dit M. Charles, ajoutant que les conseillers doivent faire la preuve de la valeur qu'ils apportent en fournissant une planification financière exhaustive et en empêchant les investisseurs de commettre de grosses erreurs et de saboter leurs plans de retraite.
Les panélistes de la conférence de l'IFIC, notamment Carole Lynde, présidente et directrice de l'exploitation à Bridgehouse Asset Managers, a souligné l'importance pour les firmes de gestion de placements et les conseillers de travailler de concert pour être prêts lorsque les exigences du MRCC2 entreront en vigueur. Certains conseillers songent à l'avenir et prévoient les questions que leurs clients vont leur poser, a remarqué Mme Lynde d'un air approbateur.
Le MRCC2 a déclenché la création d'une petite industrie sur l'éducation des conseillers en préparation de cette nouvelle ère de transparence. Par exemple :