Quatre mythes sur les titres à revenu

Publié le 11/11/2014 à 09:32

Quatre mythes sur les titres à revenu

Publié le 11/11/2014 à 09:32

Troisième mythe : Les liquidités sont plus sûres que les obligations.

Bien entendu, celui-ci est théoriquement vrai. Après tout, les instruments liquides assurés par la SADC garantissent que l'on ne perd pas d'argent, et ce n'est pas une assurance que l'on a avec un fonds obligataire quelconque, même s'il contient des émissions à court terme. Si vous avez de l'argent que vous ne pouvez pas vous permettre de perdre parce que vous allez vous en servir l'année prochaine pour régler les frais d'inscription de votre enfant à l'université, votre facture d'impôts fonciers ou vos frais de subsistance de retraité pour 2015, il est préférable de ne pas s'aventurer sur l'échelle du risque en achetant des obligations. C'est vrai quelle que soit la direction possible des taux d'intérêt.

Mais si vous avez plus de temps devant vous, enfouir trop d'argent dans les liquidités veut dire que vous êtes pratiquement assuré de perdre de l'argent une fois que l'inflation est intégrée à l'équation. Les investisseurs pourraient dire qu'ils ne vont convertir en liquidités l'argent qu'ils ont investi dans les obligations que jusqu'à ce que les taux d'intérêt remontent à un niveau plus substantiel et que les craintes d'un choc de taux d'intérêt s'évanouissent. Mais comment pourront-ils savoir que ce moment est arrivé? Comme pour tous les points d'inflexion du marché, les cloches ne vont pas se mettre à sonner pour vous faire savoir qu'il convient de réinvestir dans les obligations. Une meilleure stratégie est de faire correspondre votre horizon temporel avec la durée de vos avoirs obligataires : des actifs à très court terme en liquidités, des actifs à moyen terme (disons trois à dix ans) en obligations de base, et des avoirs à long terme dans un portefeuille diversifié d'actions.

Quatrième mythe : Les distributions de revenu n'entrent pas dans le calcul de votre taux de retrait.

Par opposition aux trois affirmations précédentes, qui peuvent se vérifier dans certaines situations, celle-ci n'est jamais vraie. Et pourtant j'ai entendu des investisseurs dire que parce qu'ils ne dépensent que les distributions de revenu que leur portefeuille leur procure, leur taux de retrait est de zéro.

Pas étonnant qu'il règne une telle confusion sur les taux de retrait pendant la retraite. Le mot « retrait » fait partie du malentendu. (C'est une des raisons pour lesquelles je préfère dire : « Taux de dépense ».) On présume souvent que, si l'on utilise par exemple l'expression « La règle des 4 % de retrait », cela signifie que l'on peut retirer 4 % de son capital, et que les distributions de revenu que son portefeuille peut apporter arrivent en prime.

En réalité, ce 4 % est censé être votre taux de revenu total, c'est-à-dire que vos revenus peuvent provenir de vos distributions en intérêt et dividendes, et des retraits en capital, et vous êtes en sécurité si ce total est inférieur à 4 %. La raison en est que tout revenu qui n'est pas réinvesti dans le portefeuille réduit son taux de croissance tout autant que si l'on en retirait 4 % après avoir réinvesti ces dividendes. Pour toutes informations complémentaires sur la règle des 4 %, veuillez consulter cet article .

À la une

Apple autorise un programme de rachat d'actions de 110G$US

Mis à jour à 18:21 | AFP

Apple a réalisé un chiffre d’affaires de 90,75G$US lors des trois premiers mois de l’année.

Bourse: Wall Street rassurée par la Fed

Mis à jour à 18:08 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto a quant à elle progressé de plus de 90 points.

Bourse: les gagnants et les perdants du 2 mai

Mis à jour à 18:26 | LesAffaires.com et La Presse Canadienne

Voici les titres d'entreprises qui ont le plus marqué l'indice S&P/TSX aujourd'hui.