Quatre mythes sur les titres à revenu

Publié le 11/11/2014 à 09:32

Quatre mythes sur les titres à revenu

Publié le 11/11/2014 à 09:32

Après plusieurs décennies d'essor des obligations, on peut dire sans crainte que l'extrême faiblesse des taux d'intérêt actuels nous fait chavirer le cerveau.

Qui, au début de 2014, aurait pu deviner que les obligations connaîtraient une telle poussée? Et bien peu étaient ceux qui avaient prédit que les obligations gouvernementales à long terme, profondément malaimés de la plupart des investisseurs pour leur extrême sensibilité aux changements de taux d'intérêt, constitueraient une des catégories les plus performantes cette année, avec un gain de plus de 12 %. Avec des taux d'intérêt aussi bas, il faut un microscope pour voir ce que rapporte un fonds obligataire de base, et ne parlons même pas des fonds du marché monétaire.

La persistance de taux faibles a laissé de nombreux investisseurs assoiffés de revenus et a défié la sagesse populaire sur la composition que devrait avoir un portefeuille de retraité. Ces taux ont aussi donné lieu à un tas de questions. Si les taux augmentent, où les investisseurs obligataires devraient-ils se réfugier? Les obligations, les actions à dividendes ou les liquidités seront-elles plus sûres que les fonds obligataires de base que l'on a conseillé de conserver à tant d'investisseurs? La règle des 4 % est-elle toujours de mise, considérant la faiblesse des rendements obligataires?

Les réponses à ces questions ne sont pas clairement tranchées, ce qui prête beaucoup à confusion. Voici quelques mythes qui entourent les titres producteurs de revenu en ce moment. D'accord, ce ne sont pas tous des mensonges purs et simples, et certains peuvent se vérifier dans certaines situations. Mais au minimum, les investisseurs ne devraient pas les prendre argent comptant sans une réflexion sur leur propre situation, notamment le temps dont ils disposent.

Premier mythe : Si les taux sont appelés à augmenter, on fait toujours mieux d'acheter des obligations que des fonds obligataires.

C'est une idée qui revient constamment, et je ne dis pas qu'il n'y a pas un fonds de vérité là-dedans… il y a plus que ça. Si vous achetez une obligation au moment de son émission et que vous la conservez jusqu'à son échéance, vous finirez par récupérer votre argent, avec en plus des paiements d'intérêts, à supposer que vous ayez acheté l'obligation d'un émetteur fiable. En revanche, vous ne récupérerez pas toujours l'argent que vous avez placé dans votre fonds obligataire. Par exemple, disons que vous avez placé votre argent dans un fonds obligataire à long terme et que les taux d'intérêt ont connu une hausse de deux points de pourcentage entre le moment de votre achat et celui où vous le vendez. Il est très probable que les obligations de votre portefeuille ont baissé de valeur au cours de votre période de détention, même si le rendement à l'échéance de votre fonds s'est accru. (Bien sûr, le contraire peut aussi se produire : les taux peuvent chuter comme ils l'ont fait cette année, et le détenteur du fonds obligataire peut voir la valeur de son capital augmenter, même si le rendement du fonds a baissé.)

À la une

Bourse: la technologie plombée par Netflix et Nvidia

Mis à jour il y a 36 minutes | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto a terminé en hausse de presque 100 points.

À surveiller: Boralex, Alphabet et Bombardier

Que faire avec les titres Boralex, Alphabet et Bombardier? Voici des recommandations d’analystes.

Bourse: les gagnants et les perdants du 19 avril

Mis à jour il y a 17 minutes | LesAffaires.com et La Presse Canadienne

Voici les titres d'entreprises qui ont le plus marqué l'indice S&P/TSX aujourd'hui.