Planifier son décès, on n'en meurt pas...

Offert par Les affaires plus


Édition de Octobre 2014

Planifier son décès, on n'en meurt pas...

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Édition de Octobre 2014

Le sujet n'a rien de drôle, quoiqu'une succession mal planifiée puisse ressembler à une mauvaise comédie, vue de l'extérieur. Mais pour les personnes touchées, c'est plus une histoire d'horreur. Comment éviter que ça vire au cauchemar ?

Nicole, une jeune mère de trois enfants de 8, 10 et 12 ans, avait une peur bleue des voyages en avion. Son mari Marc-André, homme d'affaires prospère au début de la quarantaine, l'a néanmoins convaincue de s'envoler avec lui pour une brève visite aux États-Unis, pendant que les enfants restaient à la maison avec la gardienne.

La veille du départ, certaine de mourir en même temps que son mari dans un écrasement, madame a rédigé de sa main, daté et signé ce qui suit : «Advenant mon décès, tous mes biens iront à mes trois enfants. Je veux que mes parents s'occupent de mes enfants.»

Après un vol sans histoire, c'est à la sortie de l'aéroport qu'un camion a complètement démoli leur voiture de location.

Marc-André a survécu à l'accident, mais Nicole est morte sur le coup.

Son testament olographe ayant été reconnu par un tribunal, tous ses biens ont été attribués aux trois enfants. Il y en avait pour 5 millions de dollars, puisque l'homme d'affaires avait par prudence «mis au nom de sa femme» la maison cossue de Montréal, la résidence secondaire en Estrie et le REER auquel il avait contribué.

Pire, les parents de Nicole, croyant qu'elle n'avait plus confiance en son mari, ont voulu gérer les biens de leurs petits-enfants.

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