Doit-on éviter les obligations gouvernementales?

Publié le 07/01/2011 à 18:30, mis à jour le 07/01/2011 à 11:28

Doit-on éviter les obligations gouvernementales?

Publié le 07/01/2011 à 18:30, mis à jour le 07/01/2011 à 11:28

Par Dominique Beauchamp

Les obligations ont sans doute connu leur heure de gloire. Toutefois, tout portefeuille qui se respecte doit en contenir, question d'assurer une saine diversification, dit Marc St-Pierre, vice-président principal, de Dundee Valeurs mobilières.

" Si la croissance économique dérapait en 2011, les obligations gouvernementales joueraient encore leur rôle de stabilisateur ", explique-t-il.

Dans un scénario où les taux d'intérêt augmenteraient en raison de difficultés pour les gouvernements à financer leurs dettes, l'économie pourrait également retomber en récession. Dans un tel cas, les obligations feraient aussi bonne figure, dit-il.

Il est toutefois préférable de s'en tenir aux obligations d'une échéance de trois ans et moins afin d'avoir la possibilité de réinvestir ce capital à de meilleurs taux, lorsqu'ils remonteront de nouveau, précise M. St-Pierre. Ce conseil s'adresse aux petits investisseurs qui détiennent des obligations individuelles et qui les conservent jusqu'au remboursement du capital, à l'échéance.

Par contre, les investisseurs dans les fonds communs d'obligations essuieront des pertes en capital, car la valeur marchande des obligations en portefeuille baissera lorsque les taux d'intérêt remonteront, prévient Bruce Kent, de RBC Dominion valeurs mobilières.

Martin Roberge, de Dundee Valeurs mobilières, croit que le mouvement des investisseurs hors des obligations et vers les actions est amorcé et s'amplifiera en 2011. " Les investisseurs voudront des placements dont le rendement protégera mieux le capital contre le retour d'un taux d'inflation normal de 2 % aux États-Unis en 2011 ", indique-t-il.

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