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Le marché immobilier a eu les blues en novembre. L’Association canadienne de l’immeuble (ACI) est donc forcée de réviser à la baisse ses prévisions.
Pour 2012, l’ACI anticipe une diminution du nombre de transactions de 0,5 %. C’est 1 % inférieur à la moyenne des 10 dernières années. Lors de ces dernières prévisions en septembre, l’association prévoyait plutôt une progression de 1,9 %.
« La demande est demeurée moins forte que prévu et on s'attend à ce que cette tendance se poursuive jusqu'à la fin de l'année », peut-on lire dans un communiqué où l’ACI explique sa décision.
En 2013, l’activité résidentielle devrait reculer de 2 %, prévoit l'ACI. « La croissance modérée de l'économie, du secteur de l'emploi et des revenus atténuera l'effet des récentes modifications apportées aux règlements sur les prêts hypothécaires, explique Gregory Klump, l'économiste en chef de l'ACI. On ne s'attend pas à ce que cela nuise davantage au marché, tant que les taux d'intérêt n'auront pas augmenté. Les taux devraient en fait amorcer une pente ascendante vers la fin de 2013. »
Tous ne partagent pas l’optimisme de l’ACI pour 2013. David Madani, économiste canadien de Capital Economics, croit que la prévision d’un atterrissage en douceur est trop optimiste. « Le déclin continu des ventes de maisons existantes confirme qu’une sévère correction du marché se pointe, écrit David Madani, économiste canadien de Capital Economics. Nous croyons toujours que les prix des maisons pourraient décliner de 25 % au cours des deux prochaines années. »
Malgré tout, le prix moyen des maisons augmentera de 0,3 % en 2012, toujours selon les prévisions de l’ACI. Le prix moyen d’une résidence au pays atteindra 363 900$. Le rythme devrait se maintenir en 2013 à 0,3 % à 365 100$.
Un marché en perte de vitesse
