Gare aux offres trop belles pour être vraies!

Publié le 10/01/2012 à 10:55, mis à jour le 11/10/2013 à 07:35

Gare aux offres trop belles pour être vraies!

Publié le 10/01/2012 à 10:55, mis à jour le 11/10/2013 à 07:35

Par Olivier Schmouker

> Des allégations mensongères à propos de la participation ou de l'approbation du gouvernement

Certaines entreprises de réduction de dette pourraient essayer de donner l'impression qu'elles bénéficient de l'autorisation du gouvernement du Canada ou que leurs services font partie d'un programme gouvernemental. Cela est faux. «Même si habituellement une entreprise doit s'enregistrer auprès du gouvernement de la province ou du territoire où elle est établie, ou obtenir un permis d'exploitation auprès de celui-ci, cela ne veut pas dire qu'elle bénéficie de l'approbation ou de l'aval du gouvernement», nuance l’Agence.

L’Agence recommande par conséquent aux Canadiens d’adopter quatre mesures pour mieux se protéger de tels fraudeurs :

1. Vérifier les antécédents

Avant d'accepter quoi que ce soit, commencez par faire des recherches pour vérifier si l'entreprise est fiable et de bonne réputation. Pour ce faire, adressez-vous au bureau du gouvernement qui traite les questions de consommation dans votre province ou territoire, ou au Conseil canadien des bureaux d'éthique commerciale.

2. Se méfier des frais à payer d'avance

De nombreuses entreprises de réduction de dette exigeront que vous payiez des frais initiaux élevés, avant même de voir que votre dette a effectivement été réduite. Ces frais peuvent représenter des centaines de dollars, ou dépasser le millier de dollars. Et ne comptez pas sur un remboursement, si les négociations visant à réduire votre dette échouent.

Prenez garde de ne pas payer de frais avant d'avoir reçu une confirmation écrite que l'entreprise a conclu une entente avec vos créanciers afin de réduire votre dette. Il pourrait y avoir d'autres frais, par exemple des frais mensuels permanents et des frais pour l'envoi des chèques aux créanciers.

3. Être informé des communications avec ses créanciers

Une entreprise peut vous inciter à cesser de communiquer directement avec vos créanciers et se proposer de gérer toutes les communications pour vous, y compris l'envoi de vos paiements aux créanciers. Il se peut aussi qu'elle vous demande de signer un document qui lui donne l'autorisation d'agir en votre nom.

Sachez qu'en laissant l'entreprise agir seule, vous pourriez ne pas être informé des problèmes qui pourraient surgir. Par exemple, l'entreprise pourrait effectuer en retard les paiements à vos créanciers. Pis, elle pourrait n'effectuer aucun paiement.

4. Examiner d'autres options

Le mécanisme de réduction de dette n'est pas le seul moyen à votre disposition pour rembourser vos dettes, et une autre approche pourrait vous convenir davantage.

En un premier temps, essayez de communiquer avec vos créanciers vous-même. Ils pourraient vous accorder une réduction des taux d'intérêt ou convenir d'autres arrangements pour vous aider à acquitter vos factures.

Voici diverses options :

- faire une demande de prêt de consolidation de dettes par l'intermédiaire d'une institution financière;

- s'inscrire à un programme de gestion des dettes auprès d'un organisme de conseil en crédit;

- travailler avec un syndic de faillite pour élaborer une proposition de consommateur ou déclarer faillite (bien que la faillite ne doive être envisagée qu'en dernier ressort).

À la une

Les bénéfices de Gildan en baisse de près de 20% au 1T

L’entreprise est dans une querelle avec certains de ses principaux actionnaires pour savoir qui devrait diriger Gildan.

L’ancien patron de Gildan a obtenu 10M$US au cours des trois dernières années

Le CA de Gildan l’accuse d’avoir «considérablement réduit» son implication quotidienne dans la gestion de la société.

Gildan: le PDG, Vince Tyra, dévoile sa stratégie de croissance

Il a fait le point lundi pour les investisseurs trois mois après avoir pris les rênes de l'entreprise.