Quelque 280 employés syndiqués de TVA pourraient déclencher une grève à compter du 10 mars prochain s’ils ne s’entendent avec leur employeur à propos de deux importants points en litige dans le cadre des négociations de leur convention collective.
Une très forte majorité (94%) des travailleurs membres du Syndicat des employés de TVA réunis au Centre St-Pierre mercredi soir ont donné leur appui au comité de négociation afin que celui-ci prenne «tous les moyens de pression nécessaires, incluant la grève, au moment opportun».
Le comité de négociations du syndicat a donc pour mandat de défendre deux axes de négociation clés dans le renouvellement de la convention collective: assurer la pérennité du régime de retraite à prestations déterminées et la sécurité d’emploi.
À propos de la sécurité d’emploi, les syndiqués veulent entre autres faciliter la procédure d’ouverture de postes lorsqu’un poste est libéré et que le travail existe encore.
En décembre dernier, la direction de TVA a déposé au ministère canadien du Travail un avis de différend afin qu’un conciliateur soit nommé pour aider les deux parties à trouver un terrain d’entente.
Des journées de conciliation sont prévues avec l’employeur les 17 et 24 janvier.
À défaut d’une entente dans les 82 jours suivant la nomination du conciliateur, l’une ou l’autre des parties pourra mettre en oeuvre des moyens de pression pouvant aller de la grève au lock-out.
Le syndicat des employés de TVA a bon espoir que le résultat du vote de mercredi soir «va forcer la partie patronale à faire preuve de plus d’ouverture».
