Ainsi, les Jeux Olympique d’hiver 2022 sont en manque de compétiteurs… pas tant d'athlètes prêts à se faire valoir sur le terrain, mais bien de villes candidates pour les accueillir. Celle qui partait largement favorite, Oslo, vient de se récuser parce que le gouvernement norvégien n’a pas accepté l’octroi d’une garantie financière aux promoteurs.
Ce n’est pas étonnant : les Russes ont dépensé l’invraisemblable somme de 55 milliards de dollars (37 milliards d’euros) pour organiser ceux de Sotchi, de loin les plus coûteux de l’histoire, tous Jeux confondus. C’est un précédent qui sert maintenant de mise en garde. « Les Jeux font peur », vient de titrer le quotidien français La Croix, en associant ce retrait norvégien à un « avertissement cinglant pour le CIO » (Comité international olympique).
Ne restent plus sur les rangs que Beijng et Almaty, au Kazakhstan. Exotique, mais peu excitant, à mon humble avis. D’autant plus que l’attribution des jeux à une autre ville asiatique briserait le principe de l’alternance continentale. En 2018, les jeux doivent se tenir à Pyeongchang, en Corée du Sud. On aurait ainsi coup sur coup deux célébrations en Asie.
De quoi faire rêver des gens à Québec, une vraie ville nordique, magnifiquement équipée, et qui n’aurait pas à importer de la neige… mais attention.
Déjà snobée par la communauté olympique lors d’une candidature précédente pour les Jeux de 2002, la ville a depuis remisé dans la filière 13 ses aspirations en ce sens. C’est dommage, mais sensé : compte tenu de l’enflure récente des coûts, le risque financier paraît démesuré.
À moins que…
