La kermesse immobilière semble bel et bien terminée au Québec. Mais pas nécessairement ailleurs au Canada, ce qui rappelle une fois de plus la léthargie économique de notre société distincte.
En une semaine, trois analyses sont venues souligner le ralentissement du marché, et même son déclin dans le cas des condos.
Le 9 janvier, la firme Royal Lepage écrivait dans un rapport que l’activité avait baissé dans la grande région de Montréal pour tous les types de propriété lors du dernier trimestre de 2013. On signalait par ailleurs une baisse prévisible du prix des condos de 2 à 4 %, tandis que celui des maisons plain-pied allait peut-être encore progresser, mais marginalement.
Mais pour l’ensemble du Canada, la firme s’est montrée nettement plus optimiste : le premier semestre de 2014 devrait à nouveau favoriser les vendeurs. La cadence se maintient et les prix demeurent à la hausse, particulièrement dans la région de Toronto, là où on ne cesse pourtant d’évoquer la surchauffe du marché.
Quelques jours plus tard, 14 janvier, la publication de l’indice Teranet-Banque Nationale allait dans le même sens. Morosité dans les trois grands marchés du Québec –Montréal, Québec et Gatineau- mais nouveaux records à Toronto, Vancouver et Edmonton, après une brève accalmie.
PLUS : Immobilier : les prix restent déprimés dans les grands marchés du Québec
Pour Montréal, on parlait d’un recul moyen des prix de 0,6 %, tandis que Québec et Gatineau présentaient respectivement une baisse de 0,4 et 0,3 %. De nouveau, c’est principalement le marché des copropriétés qui accusait le coup.
Et le 16 janvier, ces tendances ont été une nouvelle fois confirmées lors d’une conférence organisée conjointement par la Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM) et la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ).
