Hydro-Québec: une performance énergisante pour Thierry Vandal... et Québec

Publié le 26/02/2015 à 22:35, mis à jour le 27/02/2015 à 06:39

Hydro-Québec: une performance énergisante pour Thierry Vandal... et Québec

Publié le 26/02/2015 à 22:35, mis à jour le 27/02/2015 à 06:39

L'ère Vandal s'achève sur une bonne note. Le pdg quittera la société d'État le 1er mai. Photo: Shutterstock

Coup sur coup, les résultats de la Caisse de dépôt, et surtout ceux d’Hydro-Québec, viennent de donner au gouvernement Couillard l’occasion de se réjouir – et compte tenu des misères du Conseil des ministres, il en avait bien besoin.

Avec son rendement de 12%, dont il a  été largement question, la Caisse allège la pression sur les régimes de retraite, notamment sur  le RREGOP (Régime de retraite des employés du gouvernement et des organismes publics). C’est son déposant le plus imposant, qui compte à lui seul pour le quart de ses actifs sous gestion (environ 55 milliards $). En même temps, la Caisse accroît sa présence au Québec sans y perdre au change.

Mais à court terme, c’est l’excellente performance d’Hydro-Québec qui fera sourire le ministre des Finances, Carlos Leitao. Il va peut-être y trouver les munitions qui lui manquaient pour boucler son budget à venir.

Avec des revenus de près de 3,4 milliards de dollars et un dividende de 2,5 milliards versés au gouvernement, Hydro vient de donner un sérieux coup de pouce aux finances publiques. Et pas seulement aux dépens des consommateurs qui doivent année après année encaisser des hausses de tarifs supérieures à l’inflation. Évidemment, si la discussion portait sur la nécessité de tarifer notre électricité de manière à éviter le gaspillage et à refléter les coûts réels de production et de distribution, on pourrait même imaginer des prix plus élevés, mais c’est une autre histoire.

Comment Hydro-Québec en est-elle arrivée à offrir des profits si élevés? À la suite d’un entretien avec Thierry Vandal, qui demeure aux commandes de la société jusqu’u début mai, je peux retenir au moins quatre raisons… moins deux.

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