Diane Bérard: la "démondialisation", enjeu des prochaines élections en France

Publié le 10/07/2011 à 14:55, mis à jour le 10/07/2011 à 14:56

Diane Bérard: la "démondialisation", enjeu des prochaines élections en France

Publié le 10/07/2011 à 14:55, mis à jour le 10/07/2011 à 14:56

Par Diane Bérard

BLOGUE Parmi les enjeux des prochaines élections en France: la démondialisation.

Alors que Sarkozy prône la “mondialisation contrôlée” d’autres, comme les policiticiens Arnaud Montebourg et Marine Le Pen et le démographe Emmanuel Todd, défendent la “démondialisation”.

En gros, c’est le débat de l’économie locale protégée contre l’économie mondiale ouverte. Vous pouvez lire un excellent résumé des arguments des uns et des autres dans cet article tiré du site l’Expansion.

ME SUIVRE SUR TWITTER: diane_berard

On doit le terme “démondialisation” (deglobalization) au sociologue phillipin Walden Bello, récipiendaire d’un “Prix Nobel alternatif “ en 2003 pour ses idées et sa collaboration à la société civile.

Walden Bello résume la démondialisation en 11 idées que vous pouvez lire ici. Elles traitent aussi bien de retour à l’économie locale et de protectionnisme que de halte à la croissance accélérée pour privilégier la qualité de vie au monitoring du secteur privé par la société civile. À mon avis, plusieurs de ces idées méritent qu’on s’y arrête.

Les tenants de la démondialisation affirment que les pays émergents ont tirés bien moins de l’ouverture des frontiers que ce que l’on pretend. Que la mondialisation a creusé les écarts et qu’il est temps de ramener le balancier.

Ils profitent de l’après-crise pour inciter la réflexion face à une croissance débridée de laquelle affirment-ils, il en sort plus de perdants que de gagnants.

Arnaud Montebourg – que l’on présente comme le Obama français- a publié le manifeste “Votez pour la démondialisation”, avance que la politique ne doit plus être soumise à l’économie.

Qui a raison? Une chose est certaine, le débat est animé. Et, cet automne, il le sera encore plus.

De quel côté penchez-vous? Est-il temps de démondialiser?

À la une

Les bénéfices de Gildan en baisse de près de 20% au 1T

L’entreprise est dans une querelle avec certains de ses principaux actionnaires pour savoir qui devrait diriger Gildan.

L’ancien patron de Gildan a obtenu 10M$US au cours des trois dernières années

Le CA de Gildan l’accuse d’avoir «considérablement réduit» son implication quotidienne dans la gestion de la société.

Gildan: le PDG, Vince Tyra, dévoile sa stratégie de croissance

Il a fait le point lundi pour les investisseurs trois mois après avoir pris les rênes de l'entreprise.