Bérard à C2MTL - Blake Mycoskie, le don comme stratégie d'affaires

Publié le 21/05/2013 à 10:04, mis à jour le 21/05/2013 à 14:19

Bérard à C2MTL - Blake Mycoskie, le don comme stratégie d'affaires

Publié le 21/05/2013 à 10:04, mis à jour le 21/05/2013 à 14:19

Par Diane Bérard

BLOGUE. Imaginons que chaque fois que vous achetez un produit, le fabricant en donne un à un consommateur qui n’a pas les moyens de se l’offrir. C’est le modèle d’affaires de la société californienne Toms, fondée par Blake Mycoskie. Une idée simple qui lui a permis de vendre plus d’un million de chaussures. Et d’en donner tout autant aux citoyens pauvres en Amérique Latine ou en Afrique.

Tignasse épaisse et bouclée, chemisier fleuri en denim et jeans rouge, Blake Mycoskie est le « poster boy » de l’entrepreneuriat social. Depuis que la chroniqueuse mode du LA Times et que la célébrissime rédactrice en chef du Vogue, Anna Wintour, ont craqué pour son modèle d’affaires, l’histoire de Blake Mycoskie a fait pas mal jaser. Je dis bien craquer « pour son modèle d’affaires » et non pour ses produits. Pas que ses chaussures ne soient pas mignonnes, elles le sont. Mais, leur design n’a rien de transcendant. Le modèle « achetez-e une paire, nous en donnerons une », lui, casse la baraque.

Mycoskie s’en est rapidement rendu compte. Pour tester son idée et son produit, il invite six copines de sa sœur chez lui. À l’époque, son appart est son atelier. Les filles s’animent devant les échantillons de chaussures. Mais, l’air devient carrément électrique lorsque Blake mentionne la mission de Toms : « un pour un ». Du coup, elles veulent en parler à toutes leurs amies.

Pourquoi le fondateur de Toms est-il à C2MTL?

À la une

Pierre Fitzgibbon: «Dans la filière batterie, on est rendu trop loin pour reculer»

00:00 | Les Affaires

Le superministre a rencontré «Les Affaires» en table éditoriale afin de préciser sa vision de la filière batterie.

Table éditoriale avec le PDG de Northvolt: des batteries «made in Québec» avec du contenu d'ailleurs

En table éditoriale avec «Les Affaires», Paolo Cerruti affirme qu'il faudra être patient.

Le coup de poker de la filière batterie

BILLET. À vous de juger si nous avons des chances de remporter la mise ou de perdre gros dans la partie.