Apple: Steve le magicien devenu Steve le vilain

Publié le 04/05/2010 à 15:28

Apple: Steve le magicien devenu Steve le vilain

Publié le 04/05/2010 à 15:28

Par Diane BĂ©rard

BLOGUE. Le PDG de Apple a les autorité anti-trust aux fesses. On lui reproche de forcer les programmeurs développant des applications pour iPhone à n'utiliser que les outils Apple.

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Il semble toutefois, si l'on se fie à cet article de Computerworld, que le gouvernement n'a pas vraiment de cause car le consommateur a d'autres choix. Le iPhone n'est pas le seul téléphone intelligent, il en existe d'autres. Apple n'est donc pas un monopole.

Mais cela n'a pas d'importance, il faut voir au-delà de cette nouvelle. Cette poursuite, et la presse qu'elle a suscitée, révèle qu'Apple a changé de statut. C'était David, c'est devenu Goliath.

Toutes les petites sociétés innovatrices se drapent dans le même image: elles sont David, partant courageusement, armée d'un simple lance-pierre, à l'assaut de Goliath. Porter Airlines l'a fait contre Air Canada, Globalive joue cette carte contre Telus et Bell. Cette image de David leur permet de gagner la sympathie du marché, et l'intérêt de la presse, avouons-le. Car les journalistes en ont souvent marre de parler des mêmes sociétés et des mêmes PDG.

Mais, un jour, certaines de ces petites sociétés deviennent grandes, parfois très grandes. Et le numéro de David ne tient plus, comme l'évoque le New York Post. C'est ce qui arrive à Apple. Après tout, sa capitalisation atteint 237,6 G$, dépassant celle de Walmart (201,7 G$)!

Alors comment définieriez-vous Apple aujourd'hui? Par ses produits? Par son patron? Par ses méthodes? Ses produits ravissent. Ses méthodes laissent perplexes. En fait, elles rappellent celles de Microsoft, le Goliath de l'époque. Et de son patron on a dit qu'il était l'un des pires patrons américains. Peut-on être un mauvais patron et un grand leader? Il semble que oui...

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