L'Industrielle Alliance, l'assureur qui veut se transformer en institution financière

Publié le 11/12/2010 à 00:00, mis à jour le 15/12/2010 à 14:06

L'Industrielle Alliance, l'assureur qui veut se transformer en institution financière

Publié le 11/12/2010 à 00:00, mis à jour le 15/12/2010 à 14:06

Pour nous, il y a notamment un problème dans le fait que le projet ne tenait initialement pas compte des portefeuilles de chacun des assureurs pour déterminer leurs réserves actuarielles. Il tablait sur un seul repère, les obligations à long terme. (N.D.L.R. Dans cette situation, la modification de stratégie de placement récemment effectuée pour amortir l'impact de la baisse de taux n'aurait pas d'effets bénéfiques.)

Il semble y avoir maintenant une évolution. On pourrait aboutir à l'adoption du système canadien ou à une norme repère qui se baserait sur le rendement moyen d'un assureur.

L.A. - L'Industrielle a mieux survécu que les autres assureurs à la crise financière. Comment cela s'explique-t-il ?

Y.C. - Quelques facteurs sont à mentionner. De 2003 à 2007, on a connu de bonnes années de rendement, mais on a quand même chaque fois baissé nos hypothèses actuarielles de rendement. On a commencé à gérer la compagnie en tenant aussi pour acquis que les taux d'intérêt demeureraient bas. On a aussi organisé nos fonds distincts de manière à gérer le risque de garantie en faisant notamment varier les échéances de garanties .

Ces décisions nous ont probablement coûté 2 % de rendement de l'avoir par année quand tout allait bien. Pendant la crise cependant, nous n'avons enregistré des pertes que pour un seul trimestre.

DANS LE MÊME DOSSIER

À la une

Filière batterie: et si on faisait fausse route?

EXPERT INVITÉ. «Face à l’ampleur des investissements, le droit à l’erreur est quasi inexistant.»

Rachats d'actions: conséquences et opportunités

EXPERT INVITÉ. Dix sociétés du S&P 500 ont racheté pour 91M$US de leurs propres actions au quatrième trimestre 2023.

Salon Connexion: la techno pour tout le monde

L'événement donnera la parole à une soixantaine d’experts de la transformation numérique, dont Google et IBM.