[Photomontage : Josée Noiseux]
Tor., STN, 28,08 $
Cours cible à la fin de 2011 : 33 $
Valeur boursière : 1,2 G$
Bénéfice par action prévu en 2011 : 2,28 $
Ratio cours-bénéfice prévu en 2011 : 12,0
+ 19 % Gain potentiel (- 8,8 % en 2010)
Le titre de la société de génie-conseil d'Edmonton, Stantec, n'a pas suivi le mouvement haussier de son secteur en Bourse depuis deux ans, en raison du recul de ses revenus aux États-Unis, en particulier dans les domaines environmental et industriel.
La société a tout de même préservé sa rentabilité pendant la récession, mais le plafonnement de ses revenus et de ses bénéfices ont diminué l'évaluation de son action en Bourse. En fait, Stantec est rentable sans faille, depuis sa fondation, il y a 57 ans.
Le gain du titre repose donc sur une réévaluation à la hausse du titre en Bourse, car les bénéfices de sa stratégie d'acquisitions deviendront plus visibles dans ses résultats financiers, estime Martin Ferguson, gestionnaire chez Mawer Investment Management.
Stantec tire profit de la conjoncture américaine pour mettre la main sur des firmes architecturales réputées et élargir son rayon d'activité.
Ainsi, Stantec a réalisé sept acquisitions aux États-Unis depuis juin 2010, ajoutant 1 360 employés à des effectifs qui en comptent 10 000. La mise en commun de Burt Hill et d'Anshen + Allen, en particulier, crée un nouveau centre de savoir-faire architectural dans les marchés clés des immeubles pour les secteurs de la santé, de l'éducation, de la science et de la technologie.
Ces deux acquisitions lui procurent aussi des bureaux à Londres et au Moyen-Orient.
À long terme, Stantec caresse l'objectif de se hisser parmi les dix plus importantes sociétés de design architectural du monde.
