Le génie québécois sur trois continents

Publié le 03/03/2012 à 00:00, mis à jour le 01/03/2012 à 11:10

Le génie québécois sur trois continents

Publié le 03/03/2012 à 00:00, mis à jour le 01/03/2012 à 11:10

ASIE

Dépasser ses limites en Chine

Francis Gervais a toujours été attiré par l'international. Après deux expériences comme ingénieur de production dans la transformation de granit puis dans la fabrication d'explosifs au Québec, ce diplômé en génie industriel s'est expatrié en Chine pour travailler dans l'entreprise Komaspec, fondée par un ami de Polytechnique.

«Quand il m'a proposé de rejoindre cette entreprise spécialisée dans les assemblages métalliques et plastiques sur mesure, j'ai accepté tout de suite !» affirme cet ingénieur de 32 ans, aujourd'hui responsable des opérations de la PME de 50 employés. Il débarque à Guangzhou en 2008, sans parler un mot de mandarin... «J'ai pris des cours pendant les premiers mois afin de me débrouiller. Mais dans l'entreprise, la majorité des employés parlaient anglais. Nos clients aussi, puisque ce sont des entreprises internationales», précise-t-il.

Question de décalage

Une chance, car Francis n'a plus vraiment le temps de suivre des cours du soir : «Je travaille à l'usine de 8 h à 18 h environ, et je contacte ensuite les clients internationaux jusqu'à 20 h en raison du décalage horaire. Le 8 à 5 n'est plus vraiment la norme...», précise-t-il.

Son poste l'amène à se déplacer aux quatre coins du globe pour rencontrer de nouveaux clients : Israël, Corée, Angleterre... «En Chine, on peut évoluer plus rapidement qu'au Québec. Il n'existe pas de limites si on veut se dépasser. Au Québec, j'ai beaucoup d'amis ingénieurs qui doivent se borner à effectuer des tâches plus restreintes.»

Après avoir lui-même occupé des postes liés à la production au Québec, il a vu son champ s'élargir considérablement : «Je m'occupe de la production, des finances, du développement de projets, des fournisseurs et des nouveaux clients... Des opportunités que je n'aurais pas eues au pays avant mes 45 ans !» pense-t-il. M.L.

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