Les marchés : l'effet de bonnes surprises

Publié le 01/04/2009 à 00:00

Les marchés : l'effet de bonnes surprises

Publié le 01/04/2009 à 00:00

Par Olivier Schmouker

À 16h, le Dow Jones gagnait 153 points, à 7761 points, le S&P500 13 points, à 811 points, et le Nasdaq 23 points, à 1551 points. À Toronto, l’indice S&P/TSX progressait de 221 points, à 8941 points.

Les financières ont particulièrement tiré leur épingle du jeu, pour une seconde journée consécutive. À la clôture, elles progressaient de 5,59% au Dow Jones, de 2,60% au S&P500 ainsi que de 2,13% à Toronto.

«Les divulgations des résultats du premier trimestre vont débuter la semaine prochaine, et on s'attend à ce que les banques affichent de bonnes performances», dit Michel Tessier, analyste, de Valeurs mobilières Banque Laurentienne, en soulignant que Citigroup et JP Morgan ont déjà annoncé des profits pour les mois de janvier et février.

À noter également la progression des technologies de l'information (+4,43% au TSX) et des télécommunications (+3,50% au S&P500 et +3,37% au Nasdaq).

Des surprises qui font du bien

L'élan à la hausse provient essentiellement de la divulgation de plusieurs bonnes nouvelles, là où l'on n'en attendait pas forcément. Par exemple, les promesses de vente de logements, à la hausse, et l'indice ISM manufacturier, lui aussi en progression, aux États-Unis.

Ainsi, l'indice des promesses de vente de logements existants a augmenté de 2,1% en février, en comparaison avec janvier, selon la National Association of Realtors. C'est un signe que l'immobilier américain commence à se porter un peu mieux.

Autre bonne surprise : l'indice manufacturier de l'Institute for Supply Management a augmenté en mars de 0,5 point, à 36,3, comparativement à février. L'indicateur des nouvelles commandes a grimpé de 8,1 points, à 41,2 ; celui de la production est resté stable, à 36,4 ; celui de l'emploi a propgressé de 2 points, à 28,1 ; et celui des prix, aussi de 2 points, à 31.

Enfin, les stocks américains de pétrole brut ont augmenté de 2,8 millions de barils, à 359,4 millions, la semaine dernière, selon l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA). La plupart des analystes américains tablaient sur une hausse de 2,5 millions de barils.

Pourtant, la première statistique du jour n'était guère encourageante : le nombre de licenciements qui a triplé en mars aux Etats-Unis, selon la firme Challenger, Gray & Christmas. Dans les grandes entreprises, on a assisté à quelque 150 000 suppressions de postes en mars, soit un bond de 180% par rapport au même mois de 2008. Cela étant, le chiffre de mars marque un léger recul par rapport à celui de février, et surtout par rapport au pic de 7 ans de janvier, à 242 000.

Le baril de pétrole perd 1 dollar et demi

L'once d'or a pris aujourd'hui 2,70 dollars, à 927,70 dollars américains.

Le baril de pétrole brut, lui, a perdu 1,27 dollar, à 48,35 dollars américains, au Nymex.

Quant à la devise canadienne, elle s'échangeait en fin de journée à 79,26 cents américains.

 

 



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