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Stimulés par les bons résultats trimestriels de la Banque CIBC et de la Banque Nationale, les marchés canadiens ont terminé jeudi en hausse. Les marchés américains affichaient eux des replis, en raison des inquiétudes persistantes sur la dette d’États souverains comme la Grèce.
Le S&P/TSX a avancé de 109,6 points, ou 0,95%, à 11 631 points. Aux États-Unis, le Dow Jones a perdu 53,1 points, ou 0,5%, à 10 321 points, le S&P500, 2,3 points, ou 0,2%, à 1102,9 points, et le Nasdaq, 1,68 point, ou 0,1%, à 2234 points.
La tendance était également baissière sur les places boursières de Londres, Paris, Francfort, Tokyo et Hong Kong.
Pour sa part, le dollar canadien a concédé 0,69 cent US pour coter 94,19 cents américains.
Le prix du baril de pétrole brut à New York a diminué de 1,66 $ US pour se situer à 78,34$ US. Le prix de l'once d'or a crû de 8,80$ US pour représenter 1106$ US.
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Carlos Leitao, économiste en chef à la Banque Laurentienne, qualifie la journée d’aujourd’hui de sans direction claire sur les marchés. La raison de la hausse du S&P/TSX est la bonne performance des banques canadiennes et des compagnies aurifères, qui profitent de l’aversion croissante au risque des investisseurs. «On sent encore une nervosité sur les marchés à cause de la dette de la Grèce», explique-t-il.
Il fait valoir que ces craintes ne sont pas exagérées, dans la mesure où 30 milliards d’euros d’obligations émises par le gouvernement grec viennent à échéance d’ici avril et mai.
«La question est moins de savoir si cet argent sera payé que comment il le sera», souligne-t-il, précisant qu’un défaut de paiement de la Grèce aurait des conséquences désastreuses sur les banques européennes.
«Il est peu vraisemblable que l’Europe n’intervienne pas, mais la façon dont elle peut le faire reste une question complexe», mentionne-t-il.
Avec Ulysse Bergeron.
