La croissance américaine soutient les Bourses

Publié le 26/09/2013 à 10:00, mis à jour le 26/09/2013 à 10:43

La croissance américaine soutient les Bourses

Publié le 26/09/2013 à 10:00, mis à jour le 26/09/2013 à 10:43

Photo: Bloomberg

Les Bourses nord-américaines ouvrent la séance portées par un vent d’optimisme après l’annonce d’une croissance maintenue stable à 2,5% au deuxième trimestre.

La Bourse de Toronto ouvre sur un gain de 48 points à 12884, profitant des bonnes nouvelles au sud de la frontière.

Le titre d’Alimentation Couche-Tard qui veut vendre sa propre marque d’essence progresse de 1,15% à 64,50$.

L’action de BlackBerry continue d’être sanctionnée par les investisseurs, lâchant 1,09% à 8,17$, soit 83 cents de moins que les 9$ offerts par Fairfax Financial pour acheter le fabricant de téléphone intelligent.

Au sud de la frontière,Wall Street a ouvert en hausse jeudi, de bons chiffres sur l'emploi, l'immobilier et la croissance aux Etats-Unis reléguant au second plan les frustrations entourant le débat budgétaire en cours à Washington: le Dow Jones gagnait 0,68% et le Nasdaq 0,83%.

Vers 8h15, heure de Toronto, le Dow Jones avançait de 103,39 points à 15.376,65 points et le Nasdaq, à dominante technologique, de 31,19 points à 3.792,29 points.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 s'appréciait de 0,57% (+9,63 points) à 1.702,40 points.

La Bourse de New York avait la veille terminé dans le rouge, traduisant le malaise des investisseurs face à des indicateurs contrastés et face aux discussions tumultueuses entre républicains et démocrates sur le plafond de la dette américaine: le Dow Jones avait perdu 0,40% à 15.273,26 points et le Nasdaq 0,19% à 3.761,10 points.

Les investisseurs "présument qu'après cinq séances consécutives à la baisse" pour le Dow Jones et le S&P 500, "le marché est prêt à rebondir", selon Patrick O'Hare de Briefing.com.

Ils sont d'autant plus motivés à faire grimper les indices que les chiffres sur l'économie des Etats-Unis publiés avant l'ouverture sont plutôt de bon augure.

Sur le front de l'emploi tout d'abord, les nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis ont décru de 5.000, à 305.000 la semaine dernière. Ce chiffre a heureusement surpris les analystes, qui tablaient en moyenne sur 325.000 nouvelles demandes d'allocations chômage.

Les autorités ont par ailleurs confirmé le rythme de croissance du Produit intérieur brut des Etats-Unis à 2,5% en rythme annualisé au deuxième trimestre, après un premier trimestre à 1,1%.

"C'est encourageant de constater une croissance plus forte qu'en début d'année", remarque Chris Low de FTN Financial. "Mais cela reste encore trop timide pour justifier un ralentissement du soutien" de la banque centrale américaine à l'économie de la première puissance mondiale, ajoute-t-il.

Et dans le secteur de l'immobilier, les promesses de vente de logements aux Etats-Unis on reculé en août du fait du manque de stocks et de la hausse des taux d'intérêt, mais moins qu'attendu par les analystes.

Ces informations sur l'état de l'économie américaine étaient en tout cas bien accueillies par le marché et permettaient d'occulter, au moins temporairement, les craintes liées à la possibilité que les négociations actuelles sur le budget et la dette des Etats-Unis ne mènent à une impasse. 

Les investisseurs "sont conscients qu'un accord à Washington semble pour l'instant hors d'atteinte" et cela "peut les inciter à vendre", note Patrick O'Hare.

Hertz révise à la baisse ses profits

Dans le secteur de la distribution, la chaîne de magasins d'articles de maison Bed Bath and Beyond s'arrogeait 4,41% à 77,49 dollars après avoir publié des résultats trimestriels supérieurs aux attentes du marché. 

Le groupe en difficultés JC Penney, qui s'est déjà effondré la veille de près de 15%, poursuivait en revanche sa chute (-0,77% à 10,04 dollars). Selon le Wall Street Journal, le groupe cherche à emprunter de l'argent frais avant la saison des fêtes. 

Le loueur de voiture Hertz dégringolait de son côté de 12,06% à 22,67 dollars. La société a prévenu que ses bénéfices en 2013 devraient être moins élevés que prévu. 

Le fabricant d'articles de sport Nike, qui doit publier ses chiffres trimestriels après la clôture, s'arrogeait pour sa part 1,51% à 69,96 dollars. 

Du côté des banques, JPMorgan Chase gagnait 0,85% à 52,14 dollars. Son patron Jamie Dimon s'est rendu au département de la Justice pour discuter d'un accord permettant de régler de multiples contentieux et pouvant atteindre 11 milliards de dollars.

Le marché obligataire évoluait à la baisse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans progressait à 2,657% contre 2,614% mercredi soir, et celui à 30 ans à 3,697% contre 3,648% à la précédente clôture.

 

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