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La baisse de la cote de crédit des États-Unis par Standard & Poors (S&P) vendredi a créé la tourmente partout sur les marchés financiers internationaux lundi et au courant de la fin de semaine.
Pendant ce temps, l'once d'or atteint de nouveaux sommets alors que le métal précieux devient le refuge de nombreux investisseurs.
Vers 6h30 lundi matin, les bourses nord-américaines affichent déjà des pertes de plus de 2 %, à l'image de celles encaissées en Europe et en Asie plus tôt aujourd'hui. Selon les contrats à terme (futures) des indices de la Bourse de New York, le S&P 500 chute de 30 points, à 1 168 points, le Dow Jones dévisse de 246 points, à 11 156 points, et le Nasdaq dégringole de 57 points, à 2 131 points.
À Toronto, le contrat à terme du S&P/TSX 60 trébuche de 1,6 %, à 678 points.
Le baril de pétrole n'est pas en reste, brûlant presque 3,9 % de sa valeur, en baisse de 3,38 $ US, à 83,50 $ US.
L'once d'or pendant ce temps a dépassé les 1 700 $ US, en hausse de 56 $ US, ou 3,4 %, à 1 708 $ US.
En Europe, les marchés affichent des pertes significatives mais plus modérées grâce à l'intervention de la Banque centrale européenne (BCE) pour racheter des obligation d'Italie et d'Espagne afin de freiner la hausse des coûts d'emprunts pour ces deux pays plombé par leur dette publique. Vers la mi-séance, Londres dévisse de 1,8 %, Paris tombe de 1,75 % et Francfort chute de 2,15 %.
Les bourses de Madrid et de Milan sont en meilleure posture au même moment, à cause du coup de pouce de la BCE et de la baisse des taux d'intérêt qu'elle entraîne sur les obligations de l'Italie (- 0,75 points, à 5,32 %) et de l'Espagne (- 0,83 points, à 5,19 %). À la mi-séance, Madrid gagne moins de 0,1 %, et Milan échappe moins de 0,05 %.
En Asie, Tokyo a lâché 2,18 % et Hong Kong a perdu 2,17 %.
Soulignons que les grandes puissances du G-7 et du G-20 se sont concertées au courant de la fin de semaine pour mieux coordonner leurs politiques afin de faire face à la tempête.
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